Christiane Parmentier a passé son CAP coiffure avec succès et vient de trouver une place dans un salon de coiffure de Sarrebourg. À 67 ans, elle exerce enfin le métier de ses rêves.
Christiane Parmentier s'offre une nouvelle carrière de coiffeuse. Âgée de 67 ans, elle a passé l'examen du certificat d'aptitude professionnelle (CAP) métiers de la coiffure avec succès et vient de trouver ce mois de juillet 2023 une place dans un salon de coiffure de Sarrebourg (Moselle). Après une longue carrière comme vendeuse en boulangerie puis dans la grande distribution, elle était en droit de jouir d'un repos bien mérité. Sauf que la retraite, ce n'est pas truc : "Je fais de la marche, de la peinture à l'huile. Une fois le ménage fait et la cuisine, je fais quoi après ?"
Je m'offre une seconde carrière professionnelle pardi ! C'est la conclusion que Christiane Parmentier tire vite fait pour échapper au piège douillet des pantoufles et de la télé. À 66 ans elle s'inscrit au CAP coiffure au milieu des jeunes qui pourraient être ses petits-enfants.
Arrivée à la retraite je suis restée six mois à la maison et je me suis dit : ce n’est pas pour moi.
Christiane Parmentier, apprentie coiffeuse de 67 ans
Encore lui fallait-il trouver un maître de stage. Elle essuie beaucoup de refus liés à l'âge de la candidate avant de pousser la porte du salon "Coiffure Serge" d'Audrey Barbi à Sarrebourg. La gérante, surprise par cette démarche inhabituelle ne regrette pas d'avoir dit oui : "j'étais très intriguée par cette femme et sa passion pour la coiffure. Elle nous impressionne tous ! Elle est très dynamique. Christiane n'est jamais fatiguée."
Toujours souriante, Christiane est du côté de la vie. Elle exerce enfin le métier qu'elle rêvait de pratiquer jeune fille. Les circonstances de la vie en avaient décidé autrement jusqu'à ce mois de juillet où elle a enfin sa place entre les glaces, les fauteuils, les ciseaux et les brosses.
Elle travaille une journée par semaine au salon mais ne refuse jamais de donner un coup de brosse à des mamies dans l'EPAHD local où elle donne aussi de son temps et qui ont besoin que l'on s'occupe un peu d'elles. C'est toujours bon pour le moral.
Certes, mais la VRAIE retraite c'est pour quand ? Christiane est bien décidée à travailler le plus longtemps possible parce que conclut-elle, Il vaut mieux être utile et rester en contact avec les gens plutôt que de s'isoler.