Il a surfé sur la vague des marcheurs en juin dernier... Richard Lioger fait partie de ces petits nouveaux qui ont gagné les législatives. Comment l'ancien 1er adjoint socialiste à la mairie de Metz a t-il vécu ce baptème au parlement mais aussi comment envisage t-il l'avenir ?
C'était il y a un an. Richard Lioger arpentait les marchés pour devenir député. Pari osé mais pari gagné. Pour sa première tentative, le premier adjoint socialiste à la mairie de Metz l'emporte. Direction l'assemblée nationale. Mais sous l'étiquette… La République en Marche. Le mouvement d'Emmanuel Macron qu'il a ralié un an plus tot !
Un mandat, c'est cinq ans et on aura le temps d'évaluer le travail des uns et des autres dans quatre ans
Pour cette première année en tant que parlementaire, Richard Lioger assume le bilan du gouvernement. Rien de très surprenant pour celui qui s'est toujours situé à la droite de la gauche. Pour ces douze mois à l'assemblée, le député mosellan a été plutôt discret. Mais là aussi, il assume. "L'assemblée, ce sont de nouveaux codes... Il faut faire sa place ! Il y a une compétition entre les uns et les autres. Pour ma part, j'ai résisté car je ne vais pas à la course aux amendements... En fait, un mandat, c'est cinq ans et on aura le temps d'évaluer le travail des uns et des autres dans quatre ans"
La Mairie de Metz, c'est une perspective qui m'intéresse !
A croire que Richard Lioger a déjà la tête ailleurs même s'il vient d'être nommé co rapporteur de la loi ELAN consacrée au logement. Il ne s'en cache pas. Succéder à Dominique Gros à la tête de la mairie de Metz reste toujours un objectif… mais avec une liste La République en Marche. "Je n'y pense pas tous les jours en me rasant mais la Mairie de Metz, c'est une perspective qui m'intéresse !"
Pour briguer la Mairie de Metz en 2020, il faudra cependant franchir une étape : la désignation des têtes de liste par La République en Marche. Richard Lioger devrait être fixé avant la fin de l'année.