D’après une étude publiée sur le site My-pharma.Info, la capitale du Kebab est … Metz ! Retour sur un plat qui petit à petit, s’est imposé dans la ville.
Pour les commerçants spécialisés dans ce type de restauration, c’est une fierté. En revanche pour le site My-Pharma.Info, la proportion élevée de kebab à Metz serait un indicateur de la malbouffe. Pour l’année 2018, Metz obtient la médaille d’or et monte sur le podium, grâce à un nombre de kebabs plus important que partout ailleurs en France
4 snacks kebabs pour 10 000 habitants
Metz arrive en tête des villes qui comptent le plus de Kebab, avec une cinquantaine de snacks kebabs au total. Une moyenne d’environ quatre pour 10 000 habitants. Loin devant Clermont-Ferrand, Amiens et Lille, qui eux comptent un peu plus de trois snacks kebabs pour 10 000 habitants.
Avec la proche frontière allemande, la Moselle compte une importante communauté Turque. C’est elle qui a démocratisé ce plat. La Moselle est le deuxième département comptant le plus de kebabs avec 214 établissements, se faisant devancer par le Rhône (274 établissements) et talonné par la Seine-Maritime avec 205 établissements.
Viande, salade tomate oignon…
Le nom complet est « Döner kebab », « döner » signifie le mode de cuisson à la broche, et « Kebab » viande grillée.
L’origine du kebab reste assez floue. Certains attribuent la paternité de ce plat typiquement turc à Mehmet Aygün, d’autres à Kadir Nurman, et plus récemment, Nevzat Salim a affirmé en être à l’origine.
Jusqu’en 2011, Mehmet Aygün, turc immigré à Berlin, était désigné comme le père du kebab. Depuis, L’association des fabricants turcs de kebabs l’attribue à Kadir Nurman.
Selon l’association c’est lui qui aurait fondé ce plat, à la base servi sur assiette, en 1972 à Berlin. Il aurait eu l’idée d’en faire un sandwich pour s’adapter au mode de vie des berlinois.
Le succès du Kebab
Son prix très attractif tout d’abord, avec une moyenne de 4,80€ pour un kebab. Un sandwich facile à transporter et facile à manger. Mais aussi une sensation de satiété a valu à ce sandwich venu d’Allemagne d’être croqué environ 300 millions de fois par an en France.
Même Benoît Hamon s'y met ...
J'ai craqué. #faim #ZéroRégime pic.twitter.com/Yy3nsH8vVx
— Benoît Hamon (@benoithamon) 29 juin 2017