Elle s'était déjà vue dégradée par des gros "NON" rouges. L'exposition "Les couples de la République" d'Olivier Ciappa, montrant des amoureux et amoureuses homosexuels, a été une nouvelle fois vandalisée. Un ou des individus ont décidé d'arracher les photos, exposée au square du Luxembourg, à Metz.
Voilà une ou des personnes qui n'aiment pas l'amour.
L'exposition photos d'Olivier Ciappa, intitulée "Les couples de la République", installée au Square du Luxembourg, a été une nouvelle fois victime d'actes homophobes.
Les images représentent des personnes du même sexe, amoureuses. Elles ont été arrachées des barrières.
VANDALISME HOMOPHOBE - METZ
— Couleurs Gaies (@couleursgaies) 28 juin 2018
L’exposition "Les couples imaginaires" d'@OlivierCiappa vient d'être à nouveau victimes de vandalisme à Metz.
Face à cette acharnement homophobe le Centre LGBTQ de Metz reste déterminé à lutter contre les haines anti LGBT pic.twitter.com/rFIlDIGnRJ
Matthieu Gatipon-Bachette, président de l'association "Couleurs Gaies" qui milite pour les droits des personnes homosexuelles, se sent "indigné".
"C'est une forme d'acharnement homophobe, on est ébahis par tant de méchanceté" explique-t-il.
En effet, l'exposition avait déjà été dégradée début juin. Des "NON" écrit en rouge avaient été tagués sur les portraits.
Ces actes homophobes commencent à inquiéter le président de l'association.
A travers cette exposition, Matthieu Gatipon-Bachette est fier, mais conscient des problèmes d'homophobies qui persistent en France : " C'est à la fois encourageant, car cette visibilité des LGBT n'était pas envisageable il y a quelques années, comme elle a été représenté à Metz, mais ça réveil également de vieilles tensions."
Dégradé mais pas blessé
Si à travers cet acte, les vandales pensent heurter les personnes qui se battent pour les droits des homosexuels, ils se trompent complètement.
"Il ne faut surtout pas capituler ! Il faut faire et faire plus !" explique Matthieu Gatipon-Bachette.
La Ville de Metz a d'ailleurs proposé d'afficher l'exposition dans un autre lieu. L'association préfère mettre bien en évidence les photos, pour "montrer aux homophobes qu'ils n'auront pas le dernier mot."
Le Maire de Metz, Dominique Gros, a indiqué qu'il condamne "avec la plus grande sévérité les dégradations commises à nouveau sur les bâches de l’exposition « Les couples de la République »".
L'amour triomphe toujours au final.