Le G7 de l’environnement s’achève à Metz ce lundi 6 mai après deux jours de débats. Les sept pays membres ont adopté à l’unanimité La Charte de Metz sur la biodiversité.
Le sommet du G7 sur l’environnement qui se déroulait à Metz s’est terminé lundi 6 mai 2019.
Les travaux des sept délégations membres (la France, l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, l’Italie, le Japon, l’Union Européenne) ont donné naissance à un texte baptisé "La Charte de Metz sur la biodiversité".
Un résultat salué par François de Rugy, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire.
Quelle est la vocation de cette Charte ?"Je tenais à saluer l'adoption de la Charte de Metz pour la biodiversité qui montre que l'on peut apporter une première réponse à la question environnementale" @FdeRugy pic.twitter.com/fU1aY8jD37
— Metz Métropole (@MetzMetropole) May 6, 2019
Le document s’articule en trois axes principaux:
- Accélérer les efforts pour lutter contre l’érosion de la biodiversité
- Encourager la participation d’autres acteurs et parties prenantes
- Appuyer l’élaboration et la mise en œuvre d’un cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020.
Besoin de fonds privés
Un exemple concret d’objectif à atteindre est le financement pour la préservation de la biodiversité. Il est largement inférieur aux objectifs fixé pour 2020. En 2014, il était de 52 milliards de dollars alors que les besoins sont estimés entre 150 et 440 milliards de dollars.Brune Poirson, Secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a précisé que "le G7 souhaite que des fonds privés financent d’avantage ce volet de la préservation de l’environnement qu’est la biodiversité".
?? Retour sur la méthode de travail du #G7environnement pour mettre en place des outils financiers qui devront apporter les capitaux aux projets qui doivent préserver la #biodiversité #conférencedepresse pic.twitter.com/zXpXtL4kgM
— Brune Poirson (@brunepoirson) May 6, 2019
Une Charte pour le futur, adoptée par l’ensemble des membres du G7
C’est assez rare pour le relever : les sept membres du G7 ont signé le document. Les Etats Unis y compris, alors qu’ils sont souvent en marge lorsqu’il s’agit d’écologie.Dans un communiqué de presse final, le groupe des sept précise que "cette Charte ne constitue pas un aboutissement, mais marque un tournant dans la mobilisation des Etats présents en faveur de la préservation de la biodiversité. C’est un signal essentiel".
Dans les semaines et les mois à venir d’autres pays pourront signer ce texte. L’ambition affichée des membres du G7: obtenir l’adhésion du plus grand nombre de pays pour la COP sur la biodiversité qui aura lieu en Chine en 2020.