Les membres de plusieurs associations de sourds et de malentendants ont manifesté devant l'Hôtel de Ville de Metz, ce lundi 20 mai, répondant à un appel national. Ils demandent une meilleure reconnaissance de la langue des signes française par son inscription dans la Constitution.
Munis de leurs pancartes, de leurs gilets et ballons bleus, des membres de plusieurs associations de sourds et malentendants se sont réunis, ce lundi 20 mai 2019, devant l'Hôtel de Ville de Metz.
Des revendications partagées
Quelles seraient les conséquences de cette adjonction ? Selon eux, les sourds français seraient les égaux des entendants français. Ils n’oublient d’ailleurs pas que la LSF était interdite jusqu’en 1977. Cette inscription permettrait une belle revanche sur l’Histoire, et les sourds/malentendants pourraient utiliser la LSF selon leur choix.S’ils étaient nombreux sur la place d’Armes, certains instituts n’ont pas souhaité participer à cette manifestation nationale initiée par l'association Sourds en colère, considérant que les revendications proclamées ne sont pas les leurs.On met souvent la langue des signes de côté…
- Edouard Balczesac, vice-président de l'Union Sportive et Loisirs des Sourds de Metz
Alors qu’il manifestait dehors, une porte-parole du maire de Metz est venue à leur rencontre pour leur indiquer que Dominique Gros était "avec eux et soutenait leur cause".