Le Suisse Stanislas Wawrinka, N.4 mondial, les Tricolores Gilles Simon (N.10) et Jo-Wilfried Tsonga (N.17): le Moselle Open présentera un plateau de choix pour sa 13e édition qui commence lundi aux Arènes de Metz.
Pascal Zuddas sera en direct du Moselle Open pour la page sport du 19/20 Lorrraine les dimanche 20 et 27 septembre 2015 à 19h.
"Dans chaque édifice, il y a une ou plusieurs colonnes vertébrales et cette année, on en a trois: Gilles, Jo et Stan. On a un édifice avec trois piliers. Il est toujours aussi dense mais avec plus de possibilités pour la victoire finale." souligne le directeur du tournoi messin, Julien Boutter
Ils sont, en effet, plusieurs à pouvoir lorgner sur l'unique trophée mosellan ATP. Simon et Tsonga ont chacun déjà remporté deux fois l'épreuve : en 2010 et 2013 pour le premier, en 2011 et 2012 pour le second. Si l'un des deux s'imposait, il serait le premier à réaliser le triplé.
Mais Wawrinka, qui a renoncé à la dernière minute de façon un peu cavalière en 2014, vainqueur de Roland-Garros cette année et qui a défendu les couleurs de la Suisse en Coupe Davis ce week-end lors des matches de barrages (victoire 3-1 contre les Pays-Bas), se présente en favori tout désigné.
Celui qui a bousculé la hiérarchie du "Big Four" cette saison encore voudra certainement se faire pardonner son faux-bond de l'an dernier quand il avait renoncé à venir au dernier moment alors qu'il était la tête de gondole du tournoi, annoncée à grand renfort de publicité depuis des mois.
L'expérimenté Espagnol Fernando Verdasco, actuel 43e à l'ATP mais ancien 7e mondial, pourrait mettre à mal ces pronostics, tout comme l'Allemand Philipp Kohlschreiber (34e), un habitué de l'épreuve. Son compatriote, le jeune prodige Alexander Zverev vaut, lui, bien mieux que son classement (79e).
Le tournoi de doubles sera également relevé avec les vainqueurs surprise du dernier US Open, les Français Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert, qui s'aligneront aussi en simple, Herbert ayant bénéficié d'une invitation.
La présentation du tournoi par Yoann Rodier :