Le procès de Francis Heaulme pour le meurtre de cyril et Alexandre en 1986 à Montigny-lès-Metz entre dans sa dernière semaine, lundi 15 mai 2017 devant les assises de la Moselle à Metz.
Et toujours aucune preuve formelle de la culpabilité de l'accusé...
Francis Heaulme est un détenu qui ne pose aucun problème.
C'est la conduite en prison du "routard du crime" qui est abordée ce lundi 15 mai 2017 alors que la cour d'assises de la Moselle entre dans la dernière semaine du procès du double meurtre de Cyril Beining et Alexandre Beckrich, 8 ans, tués en septembre 1986, le long de la voie ferrée à Montigny-lès-Metz.
Ni aveu, ni preuves, des intimes convictions
Les trois semaines déjà écoulées n'ont pas vraiment permis d'y voir plus clair dans la réalisation des faits.Et même si un faisceau de présomptions rappelés par gendarmes et policiers la semaine dernière, la "signature" du double crime semblent faire pencher la balance en défaveur de l'accusé, ni preuve formelle ni aveux ne permettent aujourd'hui de désigner Francis Heaulme comme l'auteur ou le co-auteur formel des faits.
D'autant qu'à nouveau et à plusieurs reprises, Francis Heaulme a répété
Montigny, c'est pas moi.
Le jury n'aura plus, dans quelques heures, que la parole de l'accusation, des parties civiles et de la défense pour se forger une intime conviction.
En fin d'après-midi, le président a appelé l'acusé à la barre, il refuse de parler. L'avocate de la mère de Cyrille l'interpelle. Cette fois, Francis Heaulme répond : "Je suis touché par la mort de cet enfant, mais je n'ai pas tué Cyril, ni Alexandre". "Un échange très particulier, raconte l'avocate. Regards croisé entre la maman, l'accusé et moi. Il dit qu'il n'a rien fait, c'est sa vérité. Son leitmotiv. Il comprend le chagrin de la mère de Cyril. Faudrait creuser...comme un puzzle, il faudrait trouver les pièces qui manquent".
Le verdict est attendu ce jeudi 19 mai 2017.