La Cour administrative de Jakarta a annoncé lundi que la décision concernant le recours du Français Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, serait rendue le 22 juin 2015.

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La Cour administrative de Jakarta a annoncé lundi que la décision concernant le recours du Français Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, serait rendue le 22 juin.

Incarcéré depuis dix ans dans ce pays d'Asie du Sud-Est, Serge Atlaoui, 51 ans,conteste le rejet de sa demande de grâce par le président indonésien Joko Widodo.

"Nous avons convenu de rendre la décision dans cette affaire le 22 juin", a déclaré le président de la cour, Ujang Abdullah, à l'issue d'une audience de moins de cinq minutes.

La défense et le Parquet ont remis leurs conclusions écrites aux juges qui vont les examiner.

Des recours semblables à celui du Français introduits par d'autres condamnés à mort ont été rejetés par le passé par cette juridiction qui s'était déclaré incompétente, comme le tribunal administratif auparavant.

Après le rejet de la procédure en première instance, le Français avait fait appel devant la Cour administrative.


Il était initialement prévu que Serge Atlaoui soit exécuté le 29 avril avec huit autres condamnés à mort pour trafic de drogue dans le cadre d'affaires distinctes : deux Australiens, un Brésilien, quatre Africains et un Indonésien, mais les autorités avaient invoqué cette procédure administrative pour justifier le retrait au dernier moment de Serge Atlaoui de la liste.

Les exécutions avaient provoqué de vives protestations internationales, tandis que les autorités indonésiennes évoquaient déjà d'autres exécutions à venir. Mais depuis plus d'un mois, la question de nouvelles exécutions n'est plus du tout abordée.

Serge Atlaoui, soudeur de profession, affirme qu'il n'a fait qu'installer des machines industrielles dans ce qu'il croyait être une usine d'acrylique, et qui abritait en réalité un laboratoire clandestin d'ecstasy.

En cas d'échec de la procédure en cours, les défenseurs du Français ont déjà fait savoir qu'ils envisageaient d'autres recours
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