VIDEO. 24 heures du Mans : Mathieu Jaminet dans la plus prestigieuse catégorie, "un rêve et un objectif depuis longtemps"

Samedi 10 juin 2023, le pilote mosellan s’élancera depuis la quatrième position sur la grille pour sa première participation à la mythique course d’endurance dans la catégorie reine. A 28 ans, Mathieu Jaminet est désormais au volant d’une hypercar de 650 chevaux, avec l’ambition "de très bien faire". ©Samuel Mulin/Didier Bert/Matthieu Schweiger/France 3 Lorraine

Samedi 10 juin 2023, le pilote mosellan s’élancera depuis la quatrième position sur la grille pour sa première participation à la mythique course d’endurance dans la catégorie reine. A 28 ans, Mathieu Jaminet est désormais au volant d’une hypercar de 650 chevaux, avec l’ambition "de très bien faire".

Notre équipe l’a rencontré en avril dernier au Luxembourg où le natif d’Hayange vit entre deux courses. Sur son simulateur, il s’entraînait pour la prochaine épreuve à son calendrier. Depuis cinq ans, Mathieu Jaminet dispute le championnat des Etats-Unis d’endurance pour une célèbre marque allemande de voitures sportives.

L’ambition c’est de très bien faire. On y va pour gagner même si le début de saison n’est pas simple avec notre nouvelle voiture. Sur le papier nous ne sommes pas favoris, mais outsiders.

Mathieu Jaminet, pilote lorrain engagé aux 24 heures du Mans 2023

Le pilote a débuté par le karting à huit ans avant de passer sur une vraie voiture à quinze et de rejoindre l’école de pilotage du Mans : "faute de budget, je ne pouvais pas continuer en monoplace, donc je me suis dirigé vers la berline". Il a été repéré par son employeur actuel en 2018 lorsqu’il remporte une compétition qui l’oppose aux meilleurs pilotes de la marque de Stuttgart.

Mathieu Jaminet rejoint alors le championnat d’endurance en GT pour une saison complète aux USA. Au volant d’une voiture issue de la série, il remporte le championnat WeatherTech SportsCar Championship au côté de Nick Tandy en 2022 : "je n’ai pas changé de dimension en gagnant ce championnat, mais c’est sûr que ça a été un boost pour ma carrière auprès de mon employeur".

Dans la course avec les grands

Ce dernier lui confie pour 2023 une hypercar, un prototype de 1030 kilos pour 650 à 730 chevaux, "le sommet de la pyramide" pour le jeune pilote lorrain, où les plus prestigieux constructeurs sont engagés : "aujourd’hui il y a plus de constructeurs en endurance qu’en F1, il y a d’ailleurs beaucoup de pilotes qui évoluent aujourd’hui en endurance et qui sont issus de la Formule 1". Même si elles leur rendent 300 chevaux, et qu’elles sont 200 kilos plus lourdes, les hypercars rivalisent en vitesse de pointe et en vélocité avec les F1.

Au volant de son nouveau bolide, le pilote originaire de la vallée de la Fensch a obtenu une première victoire le 16 avril dernier à Long Beach en Californie. Mais la course ne durait qu’une heure quarante… au Mans, il faudra rouler 24 heures ! "L’ambition c’est de très bien faire. On y va pour gagner même si le début de saison n’est pas simple avec notre nouvelle voiture. Sur le papier nous ne sommes pas favoris, mais outsiders" : avec ses coéquipiers Felipe Nasr et Nick Tandyi, le Mosellan a placé la voiture sur la quatrième place de la grille, juste devant le prototype japonais vainqueur en 2022.

Le départ des 24 heures du Mans, édition du centenaire, sera donné samedi 10 juin à 16h

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