VIDEO. Saccagé pendant les émeutes, ce bureau de poste n'a toujours pas rouvert deux mois après

durée de la vidéo : 00h01mn46s
Poste fermée dans la ville de Fameck (Moselle) depuis les émeutes. ©France Télévisions

La Poste de la ville de Fameck (Moselle) a été saccagée lors des émeutes du mois de juin. Deux mois plus tard, le bureau est toujours fermé et nécessite de gros travaux. Les usagers doivent se rendre à Florange ou Rombas à une dizaine de kilomètres, pour bénéficier des mêmes services.

Le bureau de poste de la petite de Fameck, au nord de la Moselle, est resté fermé depuis les émeutes du mois de juin. 

Saccagée, pillée, distributeurs à billets brûlés, une poste inaccessible. Ici on ne comprend toujours pas pourquoi on s’est attaqué à ce service public.

"Pourquoi les jeunes s'en sont pris à la Poste. Ils savent que leur grand-mère, leur grand-père, leurs parents, tous, ils en ont besoin", raconte une habitante. "Et si on n'a pas de voiture, comme nous, on est obligé de marcher, de prendre le bus, c'est vraiment embêtant".

Des guichets fermés

Seule la boîte aux lettres a été remise en service et les riverains sont contraints de s'adapter et faire plusieurs kilomètres pour des colis ou des retraits. "Je suis obligé de me déplacer pour mes parents parce qu'ils ont un compte à la Poste. Pour des colis, des retraits, je dois aller à Florange et même à Thionville", explique un autre Fameckois.

Les analyses et les expertises nécessaires sont toujours en cours. Aucune date de réouverture n’a été définie. La poste incite donc les usagers et les clients de Fameck à se rendent dans d’autres villes.

Communiqué de La Poste

Le maire socialiste de Fameck, Michel Liebgott, dont la mairie a également été vandalisée, souhaite trouver des solutions au plus vite. "Si on pouvait faire en sorte qu’une partie des services qui ont disparu reviennent, ça serait déjà une première étape. Une deuxième réflexion qui est en cours, la Banque Postale discute en ce moment avec des commerçants pour essayer d’être un point de retrait d’espèces", dit-il à Valentin Piovesan et Pascal Thine, journalistes à France 3 Lorraine.

Cinq personnes ont été jugées pour des dégradations à Fameck pendant les violences urbaines, au début du mois de septembre, devant le tribunal de Thionville.

L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Grand Est
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité