Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche, a débuté mercredi 12 octobre 2016, sa visite de 3 jours en Lorraine, par le site British Steel d'Hayange. L'occasion de revenir sur le sauvetage raté des hauts-fourneaux d'ArcelorMittal, dont il accuse François Hollande qui y retourne lundi.
Arnaud Montebourg, candidat à la primaire de la gauche, a débuté mercredi 12 octobre 2016, une visite de trois jours en Lorraine, à la rencontre de "la gauche de Florange" et de cette "France des oubliés" qui est "au coeur de sa démarche".
Cette "tournée des industries" de Lorraine conduira l'ex-ministre de l'Economie à Hayange, Thionville, Amnéville, Pompey Pont-à-Mousson et surtout Florange, où il verra jeudi après-midi les organisations syndicales d'ArcelorMittal (Sud, CGT et CFDT).
Je suis venu en Lorraine par fidélité à des combats, à des engagements qui malheureusement n'ont pas été tenus.
Arnaud Montebourg s'exprimait mercredi matin 12 octobre 2016, avant d'entamer la visite de l'aciérie British Steel (ex-Tata Steel), qui fabrique entre autres les rails TGV de très haute qualité pour la SNCF, en compagnie de la députée de Moselle Aurélie Filippetti.
"La réindustrialisation de notre pays est possible, il faut mobiliser l'ensemble des ressources", a lancé le candidat Montebourg, évoquant une "stratégie colbertiste totalement assumée", plaidant pour un "interventionnisme intelligent et avisé", et martelant, sondage à l'appui, que les Français attendent de cette campagne présidentielle qu'elle se fasse sur les questions qui tournent autour de l'emploi.
Cette visite de trois jours est l'occasion pour le candidat à la présidentielle de rouvrir le dossier du sauvetage manqué des hauts fourneaux de l'usine sidérurgique d'ArcelorMittal à Florange, dont sont selon lui responsables François Hollande et Jean-Marc Ayrault.
Ma proposition de nationalisation avait recueilli un consensus républicain, de gauche à droite... Même le FN était d'accord. un consensus brisé par le président et le Premier ministre.
"Quand on abandonne les derniers hauts fourneaux de la filière liquide en Lorraine, on ne peut pas présenter ça comme une victoire", ajoute-t-il, toujours à l'intention de l'exécutif.
Le président de la République, qui est venu à Florange plusieurs fois depuis sa campagne présidentielle, doit y retourner lundi 17 octobre 2016. François Hollande appréciera...