Le premier péage sans barrière de France, avec paiement différé, sera testé en février 2019 à l'échangeur de Boulay-Moselle sur l'autoroute A4.
La Société des autoroutes du nord et de l'est de la France (Sanef) a indiqué, mardi 8 janvier, que le premier péage sans barrière de France, avec paiement différé, serait testé à partir de "début février" à l'échangeur de Boulay-Moselle sur l'autoroute A4.
A la sortie 38 de l'autoroute A4, vers et depuis Metz, la barrière de l'échangeur, sera remplacée par un portique avec des caméras et des capteurs. Ceux-ci identifieront les véhicules, qui pourront passer sans s'arrêter.
Circulation fluide
L'automobiliste aura dix jours pour payer son passage en ligne ou sur une borne de paiement installée sur le parking près du portique (1,30 euro à cette sortie). Il pourra également se procurer une étiquette de paiement, qui permettra d'utiliser un pass prépayé ou de s'abonner. L'abonnement classique avec un badge Liber-t reste valable.
D'après la Sanef, le non paiement dans les dix jours coûtera 20 euros de pénalité.
Ce système appelé "free-flow" est déjà largement utilisé à l'étranger (Irlande, Grande-Bretagne, Portugal, Afrique du Sud, Suède, etc.), notamment par le groupe espagnol Abertis, maison-mère de la Sanef.
Économie de carburant
Le retrait des barrières de péage supprimerait des bouchons et permettrait d'économiser 10 millions de litres de carburant par an sur l'axe autoroutier entre Paris et la Normandie, a calculé la Sanef.
Et selon l'AFP, contrairement à ce qu'on pourrait penser, elle devrait amener la société a renforcer ses équipes car la gestion du "free-flow" créera de nouveaux besoins.