Les CFL (Chemins de fer Luxembourgeois) blanchis, le conducteur du TER, décédé dans l'accident, pointé du doigt et la cause exacte de l'accident introuvable, voilà ce qui ressort des 3 ans d'enquête sur la collision entre un TER et un train de fret le 14 février 2017 qui a fait 1 mort et 2 blessés.
Il n'y aura sans doute pas de procès, la Justice Luxembourgeoise se dirigeant vers un non-lieu dans l'accident ferroviaire survenu à Dudelange, peu avant 9 heures, le 14 février 2017.
Après trois ans d'enquête, la seule certitude mise en évidence est l'absence de réponse du conducteur du TER Luxembourg-Thionville à un signal de sécurité. Car, en raison d'un "dysfonctionnement aléatoire et irrégulier", il n'a pas reçu le message d'alerte qui s'y ajoutait.
Malgré des tests en laboratoire, l’origine de ces "dysfonctionnements" n'a pas pu être déterminée.
Non-lieu faute d'explication
Ormis cette "faute" du conducteur, aucune autre raison objective n'a été trouvée pour expliquer cette collision entre un train de fret belge venant de France et le TER circulant en sens inverse. C'est pourquoi le juge Luxembourgeois devrait prononcer un non-lieu.Le conducteur du TER est décédé peu après l'accident. Le conducteur du train de fret a été blessé, ainsi que la contrôleuse du TER. Aucun autre passager ne se trouvait à bord de ce train express régional des CFL, tous étant tous descendus peu auparavant à Bettembourg.
La circulation avait été totalement interrompue pendant plusieurs jours entre la France et le Grand-Duché de Luxembourg