Une douzaine de surveillants pénitentiaires bloquent les extractions au centre de semi-liberté de Nancy-Maxéville, mardi 19 février.
Ils demandent plus de moyens humains pour assurer la sécurité dans l'établissement.
Au centre de semi-liberté de Maxéville (Meurthe-et-Moselle), mardi 19 février 2019, les extractions judiciaires n'ont pû être effectuées. Ainsi, trois détenus n'ont pas été présentés devant un juge d'instruction.
Le manque de personnel reste une revendication importante depuis dix ans. Avec un déficit d'une vingtaine d'agents pénitentiaires.
Des agents qui de surcroit sont sous-équipés et sous-payés, selon Fadila Doukhi de Force Ouvrière.
On réclame plus de sécurité, plus de reconnaissance et prise en charge de nos difficultés en détention comme la violence, l'insécurité.
La sécurité n'est plus assurée au quotidien
"Il manque du personnel depuis l'ouverture de la prison de Nancy en 2009 et à ce jour, on attend toujours 25 postes. Dix ans se sont écoulés et rien n'a avancé", dit Fadila Doukhi, déléguée régionale FO.
Le mouvement devrait se poursuivre chaque mardi selon les responsables syndicaux.
En janvier 2018, le centre de semi-liberté avait été bloqué pendant le mouvement social national des agents de l'administration pénitentiaire. Il avait été débloqué par les forces de l'ordre.