Nancy: l'université de Lorraine dépiste ses étudiants gratuitement et sans ordonnance

Face à la recrudescence des cas de covid-19 chez les jeunes, l'université de Lorraine, en partenariat avec l'ARS, propose à ses étudiants de se faire tester gratuitement et sans ordonnance. Du 10 septembre au 14 octobre, des centres de dépistage éphémères sont installés aux abords des campus. 

En Lorraine, le nombre de cas de coronavirus chez les jeunes ne cesse d'augmenter. En Meurthe-et-Moselle, ce sont les 20-29 ans qui sont les plus touchés: du 7 au 13 septembre 2020, 139 nouveaux cas ont été recensés dans le département. Une situation jugée alarmante pour l'Université de Lorraine et l'Agence Régionale de Santé (ARS) du Grand Est qui ont décidé de s'associer pour lutter contre la propagation de la covid-19 chez les étudiants de la région.
Depuis le 10 septembre et jusqu'au 14 octobre, une campagne de dépistage éphémère est mise en place au pied des différents pôles d'études de l'Université de Lorraine. 

Une stratégie de dépistage global de la population 

De Nancy à Thionville, en passant par Epinal, Lunéville ou Sarreguemines, tous les étudiants qui le veulent pourront faire un test PCR gratuitement et sans ordonnance. Ce jeudi 17 septembre, un stand de dépistage était présent place Carnot à Nancy, à quelques pas de la faculté de Droit, de 9h à 16h. Comme l'explique Éliane Piquet, déléguée territoriale de l'ARS pour le Meurthe-et-Moselle, il s'inscrit ''dans la stratégie nationale et territoriale de tester, d'isoler et de tracer les malades de la covid-19. Ils sont une suite aux caravanes et bus mobiles" qui sillonnent régulièrement la région.

Eviter les clusters chez les jeunes

Depuis la fin des vacances d'été et la rentrée scolaire, les foyers épidémiques au sein des écoles et universités sont également nombreux: "Les jeunes ont des soirées étudiantes de pré-rentrée, des stages d'intégration avec des risques de non-respect des gestes barrières et une promiscuité dans les cafés, ce qui augmente le risque de contamination. Ils peuvent contaminer des personnes plus fragiles, dont des membres de leur famille. Nous voulons éviter des décès comme nous avons pu en avoir lors de la première vague", insiste Éliane Piquet. 
À 14h56, les infirmières présentes sur place avaient réalisé 265 tests qui seront ensuite analysés par le CHRU de Nancy, le CHR Metz-Thionville et des laboratoires privés.

Depuis le 16 septembre, la Meurthe-et-Moselle a passé le seuil d'alerte. Le 17 septembre, le taux d'incidence est de 54.2 à Nancy et de 79.5 pour 100.000 personnes dans la métropole du Grand Nancy.
 
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