Seize personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur le parachutage de produits illicites à au centre de détention de Saint-Mihiel (Meuse). Des produits stupéfiants et des téléphones portables ont été saisis. Le point sur ce dossier.
Ces seize personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d'une enquête sur le parachutage de produits illicites au centre de détention de Saint-Mihiel (Meuse). Des produits stupéfiants et des téléphones portables ont notamment été saisis. Des objets interdits en prison.
Mercredi 24 février 2016, Rémi Coutin, le procureur de Bar-le-Duc a fait le point en conférence de presse :
Comparutions immédiates
Dans l'après-midi, un détenu d'une vingtaine d'années a été jugé en comparition immédiate par le tribunal correctionnel de Bar-le-Duc.
Incarcéré depuis octobre 2014 pour infraction à la législation sur les stupéfiants, il a comparu avec son frère, un autre détenu considéré par les enquêteurs comme son "lieutenant", et leurs concubines.
L'organisateur du réseau a été condamné à deux ans d'emprisonnement, sa compagne à six mois de prison et son frère à quatre mois. Le "lieutenant" et sa concubine, eux aussi présentés en comparution immédiate, ont demandé le renvoi. Ils seront jugés le 21 mars.
La concubine et le frère de l'organisateur présumé recrutaient des "lanceurs" à l'extérieur, tandis qu'à l'intérieur, avec l'aide de son bras droit présumé, la résine de cannabis, parfois des téléphones, de l'alcool ou de la nourriture étaient revendus à leurs co-détenus.
Certains prisonniers, dont la cellule donnait du côté du mur d'enceinte, avaient été recrutés pour récupérer les produits parachutés.
Les autres personnes impliquées, originaires pour la plupart de la région de Metz, seront présentées plus tard à la justice.
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