Le frelon asiatique est arrivé en France en 2004. Depuis, il a infesté tout l'hexagone ou presque. Seuls quelques départements comme les Ardennes, le Bas-Rhin ou les Vosges ne sont pas encore infestés.
Ce frelon est un nuisible de catégorie 2 qui n'a quasi pas de prédateur en France, d'où sa prolifération massive. Ce sont les apiculteurs qui sont les premiers concernés car le frelon asiatique est un mangeur d'abeilles. Il faut désormais que la faune française développe des défenses pour lutter contre ce nouvel insecte. Un plan d'actions Grand Est est en place depuis 2016 pour tenter d'éviter son invasion dans la région.
La destruction d'un nid de guêpes ne s'improvise pas et notamment lorsqu'il est installé en soutoite. De juillet à septembre, les prestataires d’extermination des nuisibles s’activent afin de détruire les nids de frelons européens, et depuis quelques semaines, destructions de frelons asiatiques.
A Lachy, à côté de Sézanne, puis quelques jours plus tard sous le toit d'un hangar à Hautefeuille, le frelon asiatique s'est bel et bien installé dans la Marne. Les premiers nids ont donc été détruits par les techniciens habilités. Si les méthodes employées restent effectivement les mêmes, le frelon asiatique, lui, n'a pas le même comportement.
Comment ce frelon asiatique est-il arrivé en France ?
Le frelon asiatique a débarqué dans le sud de la France via un bateau cargo en provenance d'Asie. Depuis, il remonte progressivement sur le territoire. En Champagne-Ardenne, il a été détecté en 2015 et la Fredon, syndicat professionnel spécialisé dans la santé végétale, le surveille de très près.Le frelon asiatique est plus petit que l'européen et reconnaissable à sa tête orange, ses pattes jaunes et un abdomen à dominante noire. Son nid peut atteindre jusqu'à 1 mètre de haut et 80 cm de diamètre.
Destructeur d'abeilles
Son alimentation principale est composée d’abeilles, qu'il affectionne particulièrement. En vol stationnaire au-dessus d'une ruche, le frelon asiatique peut décimer totalement une colonie. Un plan d'action est en place sur la région Grand-Est pour empêcher sa prolifération massive et ainsi protéger les abeilles.Voir notre reportage