Comme chaque année l'Insee publie son rapport sur l'évolution de la population française. Dans le Grand Est, sa croissance ralentit globalement. Seule l'Alsace voit sa population croître légèrement, de 0.3%. Dans le Bas-Rhin, deux communes y connaissent même une croissance supérieure à 2% par an.
Dans son rapport annuel, l'Insee dévoile les chiffres sur l'évolution de la population. C'est le résultat de l'enquête de recensement de 2014 à 2018. Dans le Grand Est, la croissance qui était déjà faible, ralentit encore. Les départements alsaciens s'en tirent un peu mieux, sauf exception, que les autres départements du Grand Est. Dans le Haut-Rhin (comme dans la Marne), la croissance démographique atteint +0.3% . Le Bas-Rhin (comme l'Aube) est un des seuls départements au solde positif. Le nombre d'habitants y progresse de 0.3%.
Les communes de banlieues progressent plus que les centres-villes
Entre 2011 et 2016, le nombre d’habitants progresse de 0,3 % par an dans les communes de banlieues, alors qu’il diminue de 0,1 % dans les centres-villes. C'est le résultat du solde naturel et des migrations. Le solde naturel est positif quand le nombre de naissances dépasse le nombre de décès. A quoi s'ajoutent les migrations résidentielles. Les gens s'éloignent des centres et les communes éloignées gagnent en population.
Deux villes bas-rhinoises en tête : Lingolsheim et Oswald
Les plus fortes hausses de population sont situées dans deux communes à l'ouest de Strasbourg. Lingolsheim connaît une croissance de + 2,1 % et Ostwald, une hausse de + 2,0 %. Dans le Grand Est, sept communes comptent plus de 50 000 habitants : Strasbourg, Mulhouse et Colmar en font partie, comme Nancy, Troyes, Reims et Metz. Elles présentent toutes un excédent naturel compris entre + 0,4 % et + 0,9 %, sauf Colmar qui connaît un solde migratoire déficitaire.