Au lendemain de l'annonce du programme PSQ par le ministre de l'Intérieur, Gérard Colomb, les premières réactions font état d'un début de satisfecit accompagné d'un "peut mieux faire"...
.@Prefet54 Lancement de la #PoliceSecuriteQuotidien. Pour la Meurthe-et-Moselle : projets de groupes de contact pour les compagnies de #Nancy et #ValdeBriey afin de renforcer les liens entre @Gendarmerie et les habitants ! pic.twitter.com/9Zkmcs6EqZ
— Préfet de Meurthe-et-Moselle (@Prefet54) 8 février 2018
Les réactions n'ont pas tardé après le lancement de la Police de Sécurité du Quotidien (PSQ), jeudi 8 février 2018, par le ministre de l'Intérieur Gérard Colomb.
Les syndicats prennent acte
Les policiers, premiers concernés, se sont notamment exprimés par la voie de leurs syndcats.
Le constat est bon. Les solutions sont bonnes mais on reste dubitatifs
a affirmé Frédéric Lagache, numéro 2 du syndicat Alliance.
Alternative police CFDT prend "acte des annonces du Ministre de l’Intérieur (qui sont) une réponse aux attentes des policiers concernés (...) qui se sentaient abandonnés dans ces secteurs."
Mais le syndicat précise qu'il est d’une
impérieuse nécessité de procéder à l’éradication des noyaux durs de délinquance dans les sites choisis,
"notamment par le démantèlement des réseaux de trafic de stupéfiants qui ont la maîtrise territoriale de certains quartiers."
Et tous d'estimer que 600 personnels affectés d'ici janvier 2019 aux missions de la PSQ sur l’ensemble des sites désignés, "cela apparaît beaucoup trop peu afin de couvrir les territoires de façon effective et permanente, de jour comme de nuit."
"Insuffisant"
François Grosdidier était l'invité du 19/20 Lorraine du 8 février pour réagir à ce plan PSQ.
Le sénateur (Les Républicains) de la Moselle et rapporteur de la commission d'enquête sur l'état des forces de sécurité intérieure,
le diagnostic posé et le cap annoncé sont les bons. Mais la gravité de la situation est minorée et les mesures correctrices sont insuffisantes et seront mises en place trop lentement.