Ce mardi 15 octobre, un Tunisien de 17 ans, incarcéré à la maison d'arrêt de Reims depuis dimanche soir, a été placé en garde à vue après avoir aggressé un surveillant qui l'emmenait à la promenade. En une semaine, c'est la neuvième agression commise par le mineur qui va être vu par un psychiatre.
Un jeune de 17 ans, d'origine tunisienne, est en garde à vue depuis ce mardi 15 octobre pour avoir asséné un coup de poing à un surveillant. D'après le directeur de la maison d'arrêt de Reims, Joël Bigaillon, "ce jeune est un mineur non accompagné d'origine tunisienne. Il a agressé un de nos surveillants avant une sortie de promenade. Par chance, rien de grave. Notre surveillant a été pris en charge et conduit au CHU de Reims. Il n' a pas d'incapacité temporaire de travail (ITT)."
L' OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) définit les mineurs non accompagnés comme suit : "Les mineurs non accompagnés qui sont sur le territoire français peuvent être fondés à demander l'asile et à obtenir une protection internationale. Ils sont qualifiés de "mineurs non accompagnés" lorsqu'ils ont moins de 18 ans et qu'ils ne sont accompagnés ni de leur père, ni de leur mère, ni d'aucun adulte mandaté pour les représenter."
Neuf agressions en une semaine
D'après nos sources, il s'avère que ce même jeune aurait agressé et blessé plusieurs agents de police à Sedan la semaine dernière. Il était incarcéré depuis dimanche 13 octobre à la maison d'arrêt de Reims pour un mois.En cause, sept agressions commises à l'égard de policiers à Sedan. D'après l'AFP, jeudi dernier, le jeune homme "a blessé superficiellement trois policiers venus l'interpeller alors qu'il s'était introduit dans le lycée sedanais d'où il venait d'être renvoyé." Il a ensuite été placé en garde à vue durant laquelle "il a à nouveau outragé et blessé légèrement quatre autres fonctionnaires."
Vendredi, le mineur a été présenté au juge des enfants puis placé sous contrôle judiciaire. Dimanche, après avoir dégradé son foyer, il a été entendu par le juge des enfants au tribunal de Charleville-Mézières, commettant un nouvel outrage à l'encontre d'un fonctionnaire de police. Ce qui l'a conduit à être transféré et incarcéré à Reims.
Placé en garde à vue à Reims depuis ce mardi 14 heures, il devrait être vu par un psychiatre.