Le groupe ArcelorMittal nie les accusations de pollution, déclenchées depuis deux semaines, à partir d’une vidéo publiée par le chauffeur intérimaire d’un sous-traitant.
Retrouvez le reportage de Dominique Duforest et Delphine Lahondé:
Selon les dirigeants de l’entreprise, le liquide, affiché sur la vidéo et déversé sur le crassier de Marspich, ne serait pas de l’acide, ou en tout cas, pas de l’acide pur, mais plutôt de l’eau de rinçage.
De leur part, les travailleurs attendent le rapport des analyses de la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Les représentants de la CFDT se disent en colère car cette révélation les touche particulièrement et les laisse en mauvaise position par rapport aux voisins et habitants de leurs communes :
Une enquête est menée par le parquet de Thionville ainsi que des investigations internes par la direction d’ArcelorMittal. Dans le cas où les faits dénoncés par le chauffeur soient avérés, l’entreprise se dégage de toute responsabilité à ce sujet.Quand on voit les déferlements contre le site, alors que les faits ne sont pas avérés, ça nous crée de la colère. Nous habitons dans cette vallée, on vit autour et tout… Si les faits ne sont pas avérés, il faut que les salariés soit lavés de tous soupçons.