Le JDD publie ce dimanche une tribune signée par une soixantaine d'artistes, sportifs, chercheurs qui s'engagent contre le procès en illégitimité fait au président de la République. Parmi les signataires, on retrouve le spécialiste de la marche athlétique Yohann Diniz, originaire d'Épernay.
Une soixantaine d'artistes, sportifs, chercheurs, ont fait paraître dans le Journal du Dimanche une tribune intitulée "Stop au Hollande-bashing !".
Dans cette liste de personnalités qui défendent le président de la République, on trouve le sportif natif d'Épernay Yohann Diniz, spécialiste de la marche athlétique.
Il s'était notamment illustré lors des Jeux olympiques de Rio cet été pour son courage lorsqu'il avait tenu, malgré de grandes difficultés, à franchir la ligne d'arrivée de l'épreuve du 50 kilomètres marche.
Mise à mal de la fonction présidentielle
Cette tribune collective dénonce "ce dénigrement permanent [qui] met à mal toutes les institutions de la République et de la fonction présidentielle.""C'est comme si, en quatre ans, on n'avait jamais entendu parler ni retenu tout ce qui a été accompli, systématiquement effacé par ce Hollande-bashing", peut-on lire. Suit un rappel des mesures prises par le président Hollande depuis le début de son quinquennat.
L'appel se conclut avec cette phrase : "François Hollande a droit au respect comme tout citoyen, et comme président de notre République."
Parmi les autres signataires de l'appel, on trouve notamment la couturière Agnès B., l'actrice Catherine Deneuve ou encore le chanteur Benjamin Biolay.
Deneuve, Binoche, Biolay... Une soixantaine de personnalités disent "stop au Hollande-bashing" - leJDD.fr
(montage Reuters) "Dès le départ, François Hollande a fait face à un incroyable procès en illégitimité. Ce dénigrement permanent met à mal toutes les institutions de la République et la fonction présidentielle. Il perdure encore aujourd'hui malgré la stature d'homme d'État que François Hollande a parfaitement incarnée, tant dans les crises internationales que lors des épouvantables tragédies que notre pays a traversées.
L'athlète de 38 ans ne se prive pas de donner son opinion politique. L'ancien membre de la ligue communiste révolutionnaire (LCR) avait par exemple apporté son soutien à Martine Aubry lors de la primaire socialiste de 2011.
Il confiait au JDD être allé dans les campagnes arracher des affiches du Front national lors des élections régionales de 2015.