La start-up lorraine Fetch met la clef sous la porte

La start-up de livraison de repas à domicile Fetch a annoncé lundi 23 juillet qu'elle cessait son activité. 

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C'est la fin de trois années pour la start-up de livraison de repas à domicile Fetch.

Le co-fondateur de l'entreprise, Jean-Charles Kurdali, a annoncé "la fin d'une aventure incroyable", lundi 23 juillet 2018 via un communiqué de presse. 

Lancée en 2015 à Nancy, la start-up promettait la livraison de votre repas en trente minutes, commandé dans le restaurant de votre choix, grâce à des livreurs à vélo. Elle avait fait des villes de moyennes tailles, entre cent-mille et deux-cent-mille habitants, son coeur de cible.

Elle proposait son service à Nancy, Metz, Reims, Dijon, Caen, Le Havre et Clermont-Ferrand.
 

De mauvais choix

Après avoir connu des débuts très prometteurs, avec une croissance de plus de trente pourcent, l'entreprise a enchaîné les mauvaises décisions et le manque de chance.

Jean-Charles Kurdalie explique :

Un mauvais choix de prestataire technique en 2017 [qui] a engendré d’énormes pertes financières et un retard très handicapant de plus de 9 mois sur notre développement technique.


L'application qui devait mettre en relation les livreurs, les clients et les restaurateurs n'était pas aussi performante qu'elle aurait dû l'être.

Le co-fondateur explique également que Fetch avait besoin de rassembler de l'argent mais que la levée des fonds s'est avérée "très compliquée voire impossible à concrétiser entre février et juin 2018".

En cause,  "une croissance ralentie à cause des problèmes/retards techniques et l’accélération de nos concurrents principaux", à savoir Deliveroo et Uber Eats. Jean-Charles Kurdalie confie avoir été un temps en négociation avec une autre entreprise pour être éventuellement racheté, mais cela n'a pas abouti. 
 
S'en est donc fini des livreurs aux tenues oranges...

Pourtant, la société l'affirme : ses partenaires livreurs et restaurateurs recevront bien les paiements correspondant aux commandes réalisées en juillet.

Une fin triste, mais sans bavure. 

 
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