Cérémonie nationale en hommage aux déportés au Struthof

Ce matin, une cérémonie nationale d’hommage aux déportés morts dans les camps nazis s'est tenue dans l’ancien camp de concentration du Struthof en présence du secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants et de la mémoire, Jean-Marc Todeschini.

Le secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire a présidé la cérémonie nationale rendant hommage à tous les déportés morts dans les camps nazis dans l’ancien camp de concentration du Struthof, ce dimanche 26 juin.


Le seul camp de concentration sur le territoire français

En mai 1941, dans l’Alsace annexée, les nazis ouvrent le Konzentrationslager Natzweiler. 52 000 personnes y sont déportés (ou dans l’un de ses 70 camps annexes). Parmi elles, plus de 20 000 ne survivront pas. Dans ce camp, des résistants venus de toute l’Europe, mais aussi des homosexuels et des témoins de Jéhovah effectuent, dans des conditions inimaginables, un travail éreintant au profit de l’économie du IIIe Reich. Les déportés raciaux (Juifs, Tsiganes) sont les cobayes de terribles expérimentations pseudo-scientifiques.

Aujourd’hui, haut lieu de la mémoire nationale et européenne, le Struthof conserve les traces de la barbarie nazie et s’inscrit dans une démarche pédagogique afin de transmettre la mémoire de l’Holocauste aux générations futures.

Les jeunes sont d’ailleurs invités à participer pleinement à cette cérémonie. Au moment du dépôt de gerbe de Jean-Marc Todeschini, les lauréats du Concours national de la Résistance et de la Déportation ainsi que des petits-enfants de déportés ont déposé une rose au pied des 17 stèles disposées dans le camp, au nom de la Commission exécutive du Struthof.

Cravate de Commandeur de la Légion d'honneur

Pendant cette cérémonie, Jean-Marc Todeschini remettra également la cravate de Commandeur de la Légion d’honneur à M. François Amoudruz, récipiendaire de la promotion spéciale « Mémoires de la déportation » du 15 avril 2016. M. François Amoudruz, déporté à Buchenwald et en Europe de l’Est, qui a été contraint de travailler dans d’atroces conditions dans une usine d’armement nazie. Libéré le 8 mai 1945, il a trouvé la force, dès son retour en France, de témoigner dans les établissements scolaires, conscient de l’importance que revêt la transmission de la mémoire
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