Dans l’affaire Grégory, la Cour d’appel de Dijon a ordonné jeudi 21 mars de nouveaux actes d’enquête. Des nouvelles comparaisons ADN et étude de faisabilité d'expertises vocales des enregistrements du corbeau seront réalisées.
A la demande des parents de Grégory, Christine et Jean-Marie Villemin, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon a demandé jeudi 21 mars 2024 de nouvelles comparaisons ADN. Elle souhaite également qu'une étude de faisabilité d'expertises vocales des enregistrements du corbeau soit réalisée. "Les parents de Grégory sont très satisfaits de cette décision. On salue la détermination des magistrats de Dijon. On a l'espoir d'avancer", dit Thierry Moser, l’avocat des parents de Grégory, à France 3 Lorraine.
Sans expertise il n'y a rien à faire, or on sait que des choses peuvent être faites.
Christine Chastang-Morand, avocate des parents de Grégory
Les comparaisons seront effectuées avec les ADN de plusieurs personnes de la famille. Christine Chastang-Morand, avocate des parents de Grégory, explique à France Info "que leur moteur, c'est de savoir ce qu'il s'est passé et comment ça s'est passé, c'est de faire la lumière sur les derniers moments de la vie de leur enfant".
Faire parler la science
La chambre de l'instruction demande des comparaisons des ADN retrouvés sur les cordelettes qui étaient sur le corps de l'enfant, sur l'anorak de Grégory, son menton, mais aussi sur certains courriers. "On ne peut pas savoir quels vont être les résultats des expertises. Sans expertise il n'y a rien à faire, or on sait que des choses peuvent être faites".
Grégory Villemin, 4 ans a été retrouvé mort le 16 octobre 1984, dans la Vologne, à Lépanges-sur-Vologne (Vosges).