La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon a levé partiellement le contrôle judiciaire de Murielle Bolle ce mercredi 25 avril 2018. Elle est donc autorisée à retrouver son domicile. Elle n'est pas revenue dans les Vosges son interpellation en juin 2017.
"La chambre de l'instruction a fait droit partiellement à la demande de main levée du contrôle judiciaire de Murielle Bolle qui est autorisée à rentrer chez elle"
C'est donc la décision de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon qui a été annoncée ce mercredi 25 avril 2018.
Toutefois, la belle-soeur de Bernard Laroche a toujours l'interdiction de rentrer en contact avec les protagonistes de l'affaire Grégory, et notamment les époux Jacob qui avaient été mis en cause en juin 2017 dans l'enlèvement et la mort de l'enfant.
"Un énorme soulagement"
Pour son avocat, Me Christophe Ballorin, interrogé sur France Info dès l'annonce de la décision judiciaire, "c'est un énorme soulagement, une grande satisfaction pour elle.""Murielle Bolle était dans un état de santé psychologique et physiologique extrêmement détérioré. Donc elle va pouvoir reprendre le cours normal de sa vie, rentrer dans ses Vosges et s'occuper de sa famille".
10 mois loin des Vosges
Interpellée mercredi 28 juin, à son domicile de Granges-sur-Vologne (Vosges), par une douzaine de gendarmes de la section de recherche de Dijon, Murielle Bolle avait été ensuite mise en examen pour enlèvement suivi de mort et placée en détention provisoire jeudi 29 juin 2017.Elle avait été remise en liberté sous contrôle judiciaire le 4 août dernier et avait l'obligation de résider dans la Nièvre. Il lui était interdit d'entrer en contact avec les autres protagonistes de l'affaire.
Depuis, elle pointait deux fois par semaine auprès des gendarmes.
Murielle Bolle s'était vu refuser son retour dans les Vosges une première fois, le 24 janvier dernier. Elle peut donc désormais rentrer chez elle.
L'instruction continue
Le vendredi 16 mars dernier, Claire Barbier, la juge d'instruction de Dijon, a ordonné de nouvelles expertises.Celles-ci concernent les lettres envoyées par le corbeau. La juge a demandé un recours à la stylométrie, une méthode inédite en France qui analyse les phrases, les expressions et la ponctuation.