Murielle Bolle avait demandé la levée de son contrôle judiciaire. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon la lui a refusé, ce mercredi 24 janvier.
Murielle Bolle ne rentrera pas chez elle. La chambre d'instruction de la cour d'appel de Dijon a rendu son arrêt, ce mercredi 24 janvier 2018 et a refusé la levée de son contrôle judiciaire.Le tribunal a suivi les recommandations du procureur général Jean-Jacques Bosc.
Murielle Bolle restera dans la Nièvre
Il s'était opposé à tout assouplissement, lundi 22 janvier lorsque les avocats de Murielle Bolle en avaient fait la demande.Retrouvez ici les demandes de ses avocats:
Nouvelle demande à venir
Dans un premier temps écrouée après sa mise en examen en juin 2017, la femme, soupçonnée d'avoir participé au rapt du petit Gregory a ensuite avait ensuite été placée sous contrôle judiciaire en août.Son obligation de résider dans la Nièvre, loin des Vosges d'où elle est originaire, est donc maintenue. Dans l'attente de nouvelles auditions par la juge d'instruction.
précise Me Christophe Ballorin dans la matinée.Nous allons présenter une nouvelle demande après que Murielle Bolle a été entendue
L'avocat de Murielle Bolle s'attend à ce que des éléments nouveaux concernant sa cliente soient ajoutés par les enquêteurs dans le dossier.
Annulation de la mise en examen demandée
Les avocats de Murielle Bolle ont par ailleurs déposé cet hiver une requête visant à faire annuler la mise en examen de leur cliente.Celle-ci est assortie d'une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) touchant aux conditions de sa garde à vue en 1984. Elle doit être examinée le 9 février à 9H00 par la chambre de l'instruction de Dijon.