Visiblement, la mobilisation des grévistes et de l'intersyndicale de Nestlé Waters a porté ses fruits. Ainsi, mardi 24 octobre, un accord a été trouvé : pas un seul licenciement, à condition qu'il y ait au moins trente départs volontaires en reconversion.
Lundi 23 octobre avait lieu l'ultime réunion avec la direction. Elle devait entériner le plan de licenciement de 171 personnes d'ici la fin de l'année. "Il y a tous les ingrédients pour arriver à un accord zéro licenciement, mais pour l’instant ce n’est pas encore signé. C’est sur la base du volontariat et franchement, on doit y arriver", explique Stéphane Cachet de l'intersyndicale à France 3 Lorraine.
Il y a tous les ingrédients pour arriver à un accord zéro licenciement, mais pour l’instant ce n’est pas encore signé. C’est sur la base du volontariat.
Stéphane Cachet, l'intersyndicale Nestlé Waters
L’objectif d’un plan sans licenciement repose donc sur les départs volontaires d'au moins trente salariés. De son côté, Franck Perry, maire LR de la ville de Vittel reste prudent. "On parle de plusieurs départs volontaires, et ce sont des personnes qui resteront sur le territoire, soit en préretraite ou en départ volontaire. C’est plutôt la moins pire des solutions".
Mardi 24 octobre 2023, la direction et les syndicats sont soulagés, mais restent, eux aussi, prudents.
Deux mois de grèves
Ce matin, dans un communiqué, la direction de Nestlé Waters se félicite du consensus trouvé. Elle demande aux salariés des usines de Vittel et de Contrexéville, dans les Vosges, de reprendre l’activité.
Plus d'une centaine de salariés seraient concernés par les dispositifs de préretraites. Cet accord est le résultat de plusieurs mois de négociation.