L'un des maîtres du blockbuster, à l’origine de Rogue One et Godzilla, pose ses valises à Gérardmer. Le 31ᵉ Festival international du film fantastique, qui se tient jusqu’au 28 janvier 2024 dans les Vosges, rend hommage au réalisateur britannique Gareth Edwards.
C'est un génie de l'image et des effets spéciaux. Le vendredi 26 janvier 2024, en début d’après-midi, les fans de pop culture ont envahi Gérardmer (Vosges) pour assister à l’hommage et à la masterclass du réalisateur britannique Gareth Edwards (Monsters, Godzilla, Rogue One : A Star Wars Story et The Creator), dans le cadre de la 31ᵉ édition du Festival international du film fantastique.
Le cercle très restreint de la franchise Star Wars
Né en 1975, Gareth Edwards sait qu’il veut réaliser des films depuis l’enfance. Sa carrière commence au début des années 2000, après des études de cinéma, surtout dans le secteur du docufiction. En 2010, il signe son premier long-métrage, Monsters, salué par la critique. “J’avais déjà 35 ans quand j’ai tourné mon premier film, autrement dit très tard comparé à d’autres réalisateurs. Heureusement, j’ai lu que Ridley Scott avait sorti son premier film à 40 ans, ça m'a rassuré”, ironise le cinéaste.
Les portes d’Hollywood s’ouvrent alors à lui. Gareth Edwards est choisi par Warner Bros pour mettre en scène une production à gros budget, un reboot de Godzilla (2014). Son troisième film n’est autre que le célébrissime Rogue One : A Star Wars Story (2016), le premier spin-off de la franchise. “Je suis un immense fan de Star Wars. J’ai vu La Guerre des étoiles (George Lucas, 1977) à l’âge de deux ans. Pendant la promotion de Rogue One, George Lucas m’a appelé pour me féliciter, c’était un grand moment pour moi”, se réjouit le Britannique.
Je suis fan de Quentin Tarantino, c’est un héros pour moi
Gareth Edwards, réalisateur et scénariste britannique
Entre gigantisme et effets spéciaux, les films de Gareth Edwards sont aussi ambitieux que spectaculaires. Quand vient le moment de parler de ses références, le quarantenaire est intarissable. “J’ai vu Reservoir Dogs sept fois au cinéma. Je suis fan de Quentin Tarantino, c’est un héros pour moi. Steven Spielberg, George Lucas, Martin Scorsese et James Cameron sont aussi des sources d’inspiration. Ce sont des réalisateurs incroyables, j’ai grandi avec leurs extraordinaires images”, sourit ce cinéphage.
À 48 ans, le cinéaste a le vent en poupe. Écriture, réalisation, photographie et même effets spéciaux, la polyvalence de Gareth Edwards n'est plus à prouver. En 2023, il a écrit et réalisé The Creator, son quatrième long métrage, tourné en décors naturels sur fond de guerre entre les humains et l’intelligence artificielle.