Franck est éleveur à Soncourt, dans les Vosges. Son élevage fait l'objet de nombreuses prédations liées au loup. Si l'éleveur analyse avec beaucoup de lucidité les risques liés à l'exploitation d'une activité en pleine nature, il est amer.
Reportage de Bruno Demange et Frédéric Madiaï
Franck est éleveur à Soncourt, dans les Vosges. Son élevage fait l'objet de nombreuses prédations liées au loup. Si l'éleveur analyse avec beaucoup de lucidité les risques liés à l'exploitation d'une activité en pleine nature, il est amer.
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©France 3 Lorraine
Eleveur d'ovins à Soncourt, dans les Vosges, Franck en a assez.
En un an, il comptabilise 17 attaques du loup et 60 victimes dans son cheptel.
Récemment, une nouvelle attaque a fait 3 victimes et 5 brebis blessées.
Ce malgré les 10 km de clôture électrifiée qu'il a du poser, avec une efficacité relative.
Supporter une prédation quand on vit dans la nature et travaille dans la nature, c'est normal, mais jusqu'à un certain point. Franck, éleveur à Soncourt (88).
Des chiffres qui lui font dire que le "loup de Soncourt" tue 15 fois plus que la moyenne de ses congénères sur le territoire.
A noter que "Dimanche en politique", consacrera son édition au thème "L'homme peut-il vivre avec le loup ?"
Dimanche 22 janvier à 11h 25 sur France 3 Lorraine, avec la participation de Daniel Gremillet, sénateur des Vosges (LR) ; Raynald Rigolot de l’association Flore 54 ; Franck Muller, éleveur et porte-parole du collectif « Encore éleveurs demain » et Sébastien Lartigue chargé de mission Faune / loup de l’association Meuse Nature Environnement.