REPLAY - Vivre après un cancer du sein, après la Covid ou sans la vue : "Enquêtes de région" célèbre la résilience

Valérie a été soignée pour deux cancers du sein, Antoine est non-voyant et Marie-Joëlle vit au ralenti suite à la covid-19 : beaucoup d'émotion dans "Enquêtes de Région", sur France 3 Grand Est mercredi 20 janvier à 23h05, avec des témoignages d'hommes et de femmes, soumis aux rigueurs de la vie.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Que feriez-vous si le cours de votre vie était bouleversé par une maladie, ou si un handicap progressait au point de modifier radicalement vos conditions de vie ? Les équipes d'"Enquêtes de Région" ont rencontré des hommes et des femmes qui ont dû s'adapter à leur nouvel état de santé. Valérie a lutté coup sur coup contre deux cancers du sein, Antoine, Bernard et Azzedine ont perdu la vue petit à petit jusqu'à devenir non-voyants. Quant à Marie-Aude et Marie-Joëlle, elles subissent depuis de longs mois les suites d'une covid-19 longue durée. 

"Vivre avec", c'est le thème d'Enquêtes de Région à voir en replay sur France 3 Grand Est. Voici trois raisons de le regarder. 

1. Parce que la vie n'est pas un long fleuve tranquille

Et qu'on ne sait jamais de quoi demain sera fait. Si Antoine savait depuis sa naissance qu'il perdrait la vue petit à petit, cela a été un choc pour Azzedine quand il a dû se rendre à l'évidence qu'il ne verrait plus. Marie-Joëlle et Marie-Aude n'ont pas imaginé un instant qu'elles subiraient des mois entiers, après avoir été atteintes de la Covid-19, les séquelles prolongées du virus et leur cortège de symptômes.

"Ma vie a changé du jour au lendemain" constate Marie-Aude. Leur point commun, c'est d'affronter la réalité, de vivre avec les aléas et de surmonter les épreuves, comme des battants, des guerriers de la vie. Les soignants qui les accompagnent le savent bien, et les aident à lutter et à s'engager sur le chemin de la reconstruction "au cas par cas et au jour le jour". 

2. Parce qu'il ne faut surtout pas s'avouer vaincu

C'est un peu le paradoxe de la société de performance dans laquelle nous vivons. Les gagnants, les sportifs, les performants de tout plan sont glorifiés et il ne faut pas surtout pas faire aveu de faiblesse. Pourtant, personne n'est à l'abri des accidents ou des maladies et ceux qui luttent contre l'adversité deviennent les nouveaux héros. Dépasser les failles, défier les handicaps, surmonter les séquelles, grâce à la pugnacité et au soutien des thérapies, cela devient les chemins à suivre pour tous ceux qui sont confrontés aux accidents de vie. Et on se plait à admirer les exploits de Philippe Croizon, les performances de Théo Curin, et l'on rit des aventures du riche paraplégique des Intouchables d'Eric Toledano et Olivier Nakache.

Si Valérie, soignée pour deux cancers du sein successifs ne peut s'empêcher de relever la chose suivante "Quand les gens nous voient, ils voient la maladie et pas la personne qui est derrière", les personnes qui ont témoigné dans Enquêtes de région ont toutes choisi de vivre avec, de ne pas aller contre le cours de leurs difficultés avec l'espoir, de s'y adapter et, dans le meilleur des cas, de les laisser derrière elles. 

3. Parce que tout est possible avec de l'aide

C'est peut-être la force de tous ces témoignages. Chacun à sa manière affronte seul son handicap visuel, ou ses séquelles de maladies passées ou présentes. Chacun relève chaque jour le défi des efforts à fournir, mais tous sont accompagnés par des soignants et des familles qui balisent le parcours à suivre. Bernard, malgré sa cécité profite de la campagne champenoise en tandem avec Jean-Claude. Antoine a le plaisir d'avoir la compagnie de son chien Illico pour vivre sa vie en toute autonomie. Tandis qu'Azzedine, est entouré de sa femme et se ses enfants, mais cherche encore un partenaire de course à pied, un guide.

Les médecins, les kinés, les associations telles que "Le regard au bout des doigts" ou Valentin Haüy, et même une photographe ou une tatoueuse apportent tour à tour, les soins, l'espoir, et l'envie. En un seul mot, inventé par le psychiatre spécialiste des traumas de la vie Boris Cyrulnik, "la résilience".

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité