Encore champion du monde d'enduro, et champion de France dans la même discipline, Antoine Méo se frotte une seconde fois à l'Enduropale, une course complètement différente des épreuves d'enduro, dans laquelle il veut s'imposer. En 2013, il avait terminé 5e au Touquet.
C'est fort d'une première expérience l'an dernier au Touquet et auréolé de deux couronnes de champion de France et du monde d'enduro qu'Antoine Méo revient pour la seconde fois à L'Enduropale.
L'objectif sera tout net : la gagne. L'an dernier, il s'était très bien adapté au sable de la Côte d'Opale. Il avait terminé 5e, juste derrière les tout meilleurs. Aujourd'hui, même s'il a pris du retard dans sa préparation - en raison d'un heureux événement appelé Tom début janvier - Antoine Méo participera à la course d'Hossegor le 19 janvier.
Il avait repris à Berck-sur-Mer, avec de bonnes sensations mais a fait l'impasse sur les autres courses préparatoires.
Pour comprendre, l'enduro : c'est un peu une étape du championnat du monde des rallyes WRC. Six heures de moto sur une boucle de 70 à 80 km avec des spéciales chronométrées. Rarement dans le sable, plutôt sur des terrains accidentés, dans des chemins caillouteux.
"C'est sûr que cela va me changer. L'expérience va me manquer au Touquet, moi qui ai l'habitude de rouler seul dans des courses d'enduro. Là on va être 1000 sur le même parcours !" souriait-il l'an dernier. La transition s'est plutôt bien passée, non ?!
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A retenir
28 ans, né le 29 août 1984 à Digne-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Réside au Chaffaut, juste à côté de Digne.
Champion du monde d'enduro 2010, 2011 et 2012
Sa passion est son métier : il est du 15 mars au 15 octobre, chaque année, en préparation ou en compétition dans l'une des 8 épreuves du championnat du monde ou l'une des 5 épreuves du championnat de France d'enduro.
