Affaire Elodie Kulik : un homme mis en examen pour meurtre, viol et séquestration

Un homme de 40 ans a été mis en examen ce vendredi matin  pour meurtre, viol et séquestration, dans l'enquête sur le meurtre d'Elodie Kulik. Les 6 autres personnes entendues depuis mercredi par la gendarmerie d'Amiens ont été relâchées.

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Un homme de 40 ans a été mis en examen ce vendredi matin pour  pour meurtre, viol et séquestration, dans l'enquête sur le meurtre d'Elodie Kulik.  Il avait été interpellé mercredi matin avec six autres hommes qui ont été remis en liberté, après 48h de garde-à-vue dans les locaux de la gendarmerie d'Amiens.
Le parquet d'Amiens cherchait à savoir s'ils avaient "des éléments à apporter" dans l'enquête sur la mort d'Elodie Kulik, une directrice d'agence bancaire, retrouvée morte le 11 janvier 2002 sur un chemin près de Tertry dans la Somme, après avoir été violée et étouffée.


Un suspect proche du principal auteur présumé

Selon le parquet, les hommes arrêtés font partie de l'entourage du principal auteur présumé du crime, décédé quelques mois seulement après la mort de la jeune femme. Grégory Wiart avait été identifié en janvier 2012, dix ans après le drame, grâce à une nouvelle technique de reconnaissance ADN, qui avait marqué un tournant spectaculaire dans l'enquête.
C'est donc un an après ce rebondissement qu'un suspect, proche du principal auteur présumé et originaire comme lui de l'Aisne, est mis en examen.
A la mi-décembre, l'ancienne compagne du principal suspect avait elle aussi été placée en garde à vue, puis laissée libre, la présence de son ADN retrouvé sur la scène de crime n'étant pas jugée suffisante pour la retenir. Elle avait contesté toute implication dans l'affaire.

Plusieurs milliers d'expertises 

Le corps d'Elodie Kulik avait été découvert en partie calciné dans un champ à Tertry (Somme) en janvier 2002. Un préservatif et un mégot avaient été retrouvés près du corps de la victime, permettant le relevé de deux empreintes ADN. Malgré plusieurs milliers d'expertises, les enquêteurs n'avaient à l'époque pas réussi à identifier un suspect, jusqu'au rebondissement de l'année dernière, avec l'identification de Grégory Wiart, par l'intermédiaire de son père, lui même incarcéré pour une affaire de moeurs.
Avant d'être tuée, la jeune femme avait eu le temps d'appeler avec son téléphone portable les sapeurs-pompiers, qui avaient distingué derrière la voix de la victime au moins deux voix d'hommes avec un fort accent picard.



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