L'ancien ministre du budget, ex-trésorier de l’UMP et également maire de Chantilly (Oise) a perdu ce mardi 26 février, le procès en diffamation qu’il avait intenté au Canard enchaîné et au Courrier Picard dans l’affaire de la vente de l’hippodrome de Compiègne.
La 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris a relaxé "au bénéfice de la bonne foi" les directeurs de publication et les deux journalistes auteurs des articles attaqués par l'ancien ministre du Budget. Les deux journaux avaient fait l'objet d'une plainte en 2011 de la part d'Eric Woerth, ce dernier les accusant d'avoir laissé entendre que la vente de l'hippodrome de Compiègne, en mars 2010, était illégale et empreinte de favoritisme.
Le 15 janvier dernier, le parquet avait requis la relaxe, estimant que les journalistes devaient bénéficier de "l’excuse de bonne foi" et qu’ils avaient accompli leur "devoir d’informer".
Eric Woerth avait contesté les irrégularités, dont la justice le soupçonne pour cette transaction, affirmant qu’il n’avait «fait que défendre l’intérêt général».
Une parcelle de 57 hectares, avec un hippodrome et un golf avait été vendu pour 2,5 millions d'euros à la Société des courses de Compiègne
Cette vente a été révélée en 2010 par le Canard Enchaîné.