Paris-Roubaix : les leçons du Tour des Flandres

Le "numéro" de Fabian Cancellara dans le Tour des Flandres, le Ronde van Vlaanderen, a installé le Suisse en position d'ultra-favori dans Paris-Roubaix, dimanche prochain.

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La supériorité de Cancellara

Hormis Peter Sagan, le jeune Slovaque qui n'a lâché prise qu'à la seconde accélération du Bernois, tous ses adversaires ont été surclassés dans le final des Flandres. Sagan absent (sauf changement de programme) de Paris-RoubaixCancellara voit un boulevard s'ouvrir devant lui dans la "reine des classiques" qu'il a déjà domptée par deux fois (2006 et 2010).

Nul ne peut rivaliser athlétiquement avec "Spartacus", capable de sortir de la roue ses suivants sur le bitume, et, plus encore, sur les pavés. Pour ses adversaires, la solution passe par un (hypothétique) coup du sort ou une tactique de harcèlement, une course de mouvement.

Mais l'équipe de Cancellara, composée de solides rouleurs (Rast, Devolder, Popovych, Roulston) s'est montrée à la hauteur dans les Flandres. "Je savais que nous avions les hommes pour aider Fabian, ils étaient prêts à mourir pour lui", a souligné son directeur sportif Dirk DeMol, un ancien lauréat de Paris-Roubaix (1988).


Le rôle de Chavanel

Après l'abandon de Tom Boonen, vainqueur sortant de Paris-Roubaix mais d'ores et déjà forfait, Sylvain Chavanel a dû sortir de son rôle de joker offensif, dans lequel il excelle, pour devenir leader. Il n'a pu suivre les deux hommes forts de la course (Cancellara, Sagan) dans le Vieux Quaremont, alors qu'il figurait aux premiers rangs du groupe.

A l'arrivée, ses dirigeants ont estimé qu'il avait commis une erreur de placement en se trouvant dans la roue du Norvégien Edvald Boasson Hagen plutôt que dans celle de Sagan. Le résultat aurait-il été différent ? "Avec des 'si', on pourrait refaire beaucoup de choses", a préféré sourire le Français.

Son directeur sportif Wilfried Peeters, inconditionnel de Boonen, a glissé après la course: "Contre Cancellara, il faudrait un grand leader comme Boonen." Ce qui sous-entend que Chavanel ne l'est pas. Le Poitevin le rappelle lui-même: "Je n'ai jamais gagné de grande classique". Mais son équipe doit se féliciter de pouvoir s'appuyer sur lui dans une course qui le motive à l'extrême: "J'y pense depuis la fin de la saison dernière !"


Les Français en veulent

Avec cinq représentants dans les vingt premiers du "Ronde", le cyclisme français a obtenu son meilleur résultat d'ensemble de l'époque contemporaine.

Dimanche prochain, on prend (presque) les mêmes et on recommence... Thomas Voeckler sera absent mais Europcar comptera sur Sébastien Turgot, deuxième l'an passé à Roubaix. La FDJ continuera à miser sur Matthieu Ladagnous ("Paris-Roubaix reste mon objectif principal") et Yoann Offredo. En attendant  l'épanouissement du très prometteur sprinter Arnaud Démare (21 ans), tout sourire après sa 24e place du Tour des Flandres: "J'ai pris énormément de plaisir!"






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