Evasion de Redoine Faïd : un mandat d'arrêt européen a été lancé

Le braqueur Redoine Faïd qui s'est évadé samedi de manière spectaculaire, à l'aide d'explosifs après avoir pris en otage quatre surveillants de la prison de Sequedin (Nord) fait désormais l'objet d'un mandat d'arrêt européen.

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Le fugitif Redoine Faïd fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen diffusé "dans l'ensemble de l'espace Schengen", a annoncé la garde des Sceaux Christiane Taubira, lors d'un point-presse devant la prison.


En Belgique ?


"Les recherches dans un premier temps concernent évidemment la Belgique, puisque nous avons une frontière commune, mais s'étendent à l'ensemble de l'espace Schengen et au-delà", a déclaré Mme Taubira. 
La prison de Sequedin ne se trouve qu'à quelques kilomètres, une quinzaine tout au plus, de la frontière belge. "Il y a une réalité. Les prisons, ce sont des établissements où il faut encadrer des détenus qui, évidemment pour la plupart, passent l'essentiel de leur temps à essayer d'entrer en contact avec l'extérieur, de contourner les règlements, d'enfreindre les règles", a ajouté la garde des Sceaux.

"L'administration étant confrontée à ça, les surveillants et les personnels sont confrontés à ça tous les jours, on ne peut pas dire qu'il y a une faille parce que si on dit qu'il y a une faille, on dit que c'est la faute de qui, la faille?", a-t-elle poursuivi.
"On lutte contre cela avec tous les moyens légaux, parce que nous sommes dans un Etat de droit, qu'il y a des règles, qu'il y a des contraintes, des conditions dans lesquelles on peut procéder à la surveillance et au contrôle de certaines pratiques", a conclu la ministre.

"On attend, on consulte..."


"Il n'y a pas eu de mort aujourd'hui, il y en aura peut-être la prochaine fois. Peut-être à ce moment-là on décidera d'agir!", s'est emporté avec émotion Nicolas Caron, secrétaire national FO-Pénitentiaire, à la sortie de la rencontre avec la ministre qui a duré environ 1h30.
"Que faisons-nous? On attend on consulte. Jusqu'au prochain, la prochaine, qui restera allongé sur la coursive, ou en dehors dans un caniveau, pire dans un coffre de voiture, séquestré", a-t-il ajouté, dénonçant "une profession qui agonise".

Du côté de la CFTC, le secrétaire général Michaël Rambaut s'est déclaré "ravi qu'elle nous ai entendus, écoutés, elle a quand même passé du temps avec nous, mais rassurés malheureusement non".
"Parce qu'on n'a pas eu de décisions franches mises sur la table. Et ce sont des signalements qu'on émet depuis plusieurs années", a regretté le syndicaliste.
Mme Taubira a salué samedi soir le dévouement des surveillants pénitentiaires, "des personnels de très grande qualité, qui sont extrêmement dévoués,
qui sont extrêmement attachés à leur travail et à leur mission, qui aiment leur métier".
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