Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a reconnu mardi qu'il y avait eu une "faille" ayant permis au braqueur Redoine Faïd de s'évader de la maison d'arrêt de Sequedin.
Redoine Faïd, détenu notamment pour une tentative d'attaque à main armée qui avait coûté la vie à une policière municipale en mai 2010, s'est évadé samedi à l'aide d'une arme, d'explosifs et en prenant en otage quatre surveillants, allant jusqu'à revêtir une tenue de gardien pour sortir de l'enceinte de la prison.
"On peut appeler ça une faille, sans aucun doute. Car si on peut faire entrer un explosif et une arme dans une prison, c'est qu'il y a un problème et Christiane Taubira est en train d'examiner les réponses qu'il faut apporter à ce problème", a déclaré le ministre de l'Intérieur sur RTL (ci-dessous vers 7')
les surveillants et les personnels sont confrontés à ça tous les jours, on ne peut pas dire qu'il y a une faille parce que si on dit qu'il y a une faille, on dit
que c'est la faute de qui, la faille?", avait-elle déclaré.
"J'espère qu'on pourra le rattraper très vite"
Une centaine de policiers traquent Redoine Faïd. "Il court toujours, et la police française et européenne court après lui. J'espère qu'on pourra le rattraper très vite", a déclaré mardi Manuel Valls.
Déjà signalé depuis samedi à toutes les polices de l'espace Schengen dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen émis par Paris, Redoine Faïd est aussi recherché par Interpol, qui a mis en ligne lundi une "notice rouge" demandant à ses 190 pays membres de l'arrêter.