La communauté urbaine de Lille (LMCU) va moderniser son métro et en accroître la capacité, un vaste chantier qui prévoit le doublement des rames d'une des deux lignes, pour un montant global de 610 millions d'euros, Mis en service en 2016.
LMCU a signé ce jeudi un accord de financement avec la BEI, banque de l'Union européenne, qui prévoit un prêt de longue durée de 300 millions d'euros.
"Une première tranche de cet engagement d'un montant de 100 millions d'euros a été signée ce jeudi 29 août 2013 à Lille, par Martine Aubry,
présidente de Lille Métropole et Philippe de Fontaine Vive Curtaz, vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI)", informe LMCU dans un communiqué.
Ce financement vise à permettre l'achat pour la ligne 1 de 27 nouvelles rames de 52 m pouvant accueillir 420 passagers. Les premières circuleront à partir de début 2016.
LMCU avait retenu en mai 2012 le groupe Alstom pour construire ces nouvelles rames, un marché estimé à 266,4 millions d'euros, au grand dam des deux autres candidats, Bombardier et surtout Siemens.
Le groupe allemand avait déposé un recours en référé contre l'octroi du marché à Alstom. Le tribunal administratif de Lille l'ayant rejeté, Siemens avait déposé un recours de plein contentieux le 23 août 2012.
Fin du chantier en 2016
Parallèlement aux nouveaux équipements, 26 des rames actuellement en service seront couplées. Au total, la capacité de la ligne 1 sera multipliée par deux. Les stations du VAL, premier métro automatique au monde mis en service il y a plus de trente ans, seront totalement réaménagées, a annoncé par ailleurs à l'AFP une porte-parole de LMCU.Le chantier, d'un coût global de 610 millions d'euros, sera financé par des emprunts à hauteur de 400 millions d'euros, dont les 300 millions de la BEI. Les 210 millions restants seront financés par des subventions de l'Etat, de la région Nord/Pas-de-Calais et du département du Nord, complétées par les recettes de LMCU.
Le chantier, qui prévoit également un accroissement de 30% de la capacité de la ligne 2 du métro, doit s'achever en 2016. LMCU espère d'une manière générale multiplier par deux l'utilisation des transports en commun d'ici 2020 avec un réseau capable d'assurer 265 millions de voyages par an contre 160 aujourd'hui.