Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a testé mardi, lors de la rentrée, sa réforme des rythmes scolaires sur le terrain, dans la métropole lilloise à Roubaix, dont le maire a fait de l'éducation "une priorité".
Accompagné de la ministre des Sports et de la Jeunesse, Valérie Fourneyron, de la ministre déléguée à la Réussite éducative, George Pau-Langevin, et du maire de la ville, Pierre Dubois, Vincent Peillon s'est d'abord adressé à des lycéens avant d'aller voir des enfants pratiquer des activités périscolaires: de la danse contemporaine, de l'escrime, de la boxe française et des jeux éducatifs.
"Nous avons mis les moyens, le président de la République l'a rappelé ce (mardi) matin (à Denain), la caisse nationale d'allocations familiales aussi, pour faire en sorte que ces activités soient gratuites", a déclaré le ministre de l'Education nationale.
Ce dernier a ajouté qu'il "aurait fait" la réforme des rythmes scolaires même sans les aides de l'Etat et de la caisse nationale d'allocations familiales, d'un
montant total d'un peu plus d'un million d'euros. "A Roubaix, (l'éducation) est notre priorité. On a estimé qu'on ne pouvait pas perdre un an. (...) Je ne porte pas de jugement" sur les autres communes, a ajouté M. Dubois.
Sur les 24.000 communes possédant au moins une école, environ 4.000 ont sauté le pas de la réforme des rythmes scolaires dès cette année ; 1,3 million d'écoliers du public iront ainsi en classe le mercredi matin et renoueront avec la semaine de 4,5 jours, supprimée par la droite en 2008. Les autres attendront la rentrée 2014.