La Belgique de moins en moins accueillante avec les étudiants français

La Belgique applique de plus en plus de quotas pour les étudiants français. 30 % c'est la règle dans beaucoup d'écoles : vétérinaire, dentaire...Mais même dans des filières où ce n'est pas légal, ce pourcentage devient la norme.

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Après la rentrée des écoliers, bientôt celle des étudiants. L'heure est encore aux inscriptions dans certains établissements.

Ecoles de vétérinaires, de kinés.... Ou encore de sage-femmes. Les Français affluent dans des filières spécialisées belges où il n'y a pas de concours d'entrée. Les premiers arrivés sont donc les premiers inscrits. De quoi créer la cohue parfois. Alors les écoles belges créent des quotas.

En vertu de la libre circulation des personnes dans l'Union européenne, l'Europe n'accepte pas de tels quotas. Mais il en existe pour certaines filières, tout à fait légalement. Ainsi, pour les études de médecine, dentaire, vétérinaire, kiné et logopédie (orthophonie en français), il existe un quota de 30% d'étudiants non-résidents depuis la rentrée dernière.

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Quid de l'école de sage-femmes ?

A l'école Ilya Prigogine, par exemple, il n'y a que 9 places disponibles pour les étudiants français, dans la section sages-femmes. Le directeur de l’école déclare à la RTBF ne pas avoir le choix, mais il le reconnaît : ce faisant, il est hors-la-loi. 

D'après nos confrères, "pour les autres filières, la Fédération Wallonie Bruxelles a trouvé un argument pour plaider sa cause devant l'Europe : sans limitation du nombre d'étudiants étrangers dans nos auditoires, il y aurait un véritable problème de santé publique. Éviter une pénurie de praticiens sur le terrain".
Les étudiants étrangers repartant ensuite dans leur pays, la Belgique se trouverait à court. Mais cette démonstration ne fonctionne pas pour les sages-femmes : en effet, chez nos voisins, il y a pléthore de sages-femmes.

Aux yeux de l'Europe, il n'y aurait donc pas de raison de limiter la libre circulation des étudiants dans cette filière. Sauf que pratiquement, le directeur de la haute école Ilya Prigogine est bien démuni : il ne peut pas accepter tout le monde sous peine de ne plus trouver de stages pour chacun des étudiants. Il a donc, malgré tout, décidé d'imposer pour sa section sage-femme, le même quota de non-résidents que pour les autres filières : 30% environ, soit 9 places. Ce qui n'est pas sans créer de grosses déception chez les Français. Regardez : 

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