Une "nuit de veille" pour les migrants organisée à Calais

Environ 150 personnes étaient rassemblées vendredi soir à Calais (Pas-de-Calais) à l'occasion d'une "nuit de veille" contre les évacuations des squats des migrants menées chaque année avant l'hiver.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

A partir de 19H, migrants et bénévoles, principalement du Secours catholique, ont afflué autour de braseros et de banderoles à l'appel d'un collectif inter-associatif, la Plateforme de services aux migrants. Ils  devaient se relayer pendant toute la nuit.

"Il faut imaginer d'autres solutions (que les expulsions, ndlr), comme un moratoiresur la destruction des squats" le temps de trouver des solutions d'hébergement, a déclaré Maël Galisson, l'un des organisateurs. La "nuit de veille", la première de ce type à être organisée pour les migrants selon les associations, doit s'achever samedi matin avec le dépôt de tuiles, ardoises et autre éléments d'un toit devant les locaux de la sous-préfecture.

Des figures locales de l'aide aux migrants du Calaisis, comme les abbés Dominique Wiel et Jean-Pierre Boutoille, ainsi que quelques élus, étaient présents vendredi soir. Un dispositif policier visible était également en place.

Liberté de circulation, un toit pour tous

"Stop expulsions", "Liberté de circulation, un toit pour tous", pouvait-on lire sur les panneaux des associations. "Stop aux politiques qui rendent malade", a
pour sa part écrit Médecins du monde sur une banderole.
Présent dans la foule, Shadwan, un homme qui dit être un Syrien de 28 ans, a raconté à l'AFP avoir fui son pays après les bombardements chimiques qui ont frappé la banlieue de Damas en août. En arabe traduit par une bénévole, il a remercié la population française pour sa compréhension. Il a toutefois dénoncé les reconductions à la frontière belge, le manque de sommeil, les problèmes de confort. "Je ne sais pas où dormir", a-t-il dit.

Shadwan ne veut pas rester à Calais, a-t-il affirmé, mais rejoindre sa famille qui se trouve en Grande-Bretagne. Début septembre, quelque 90 migrants avaient été évacués dans le calme du squat dit de la "Beer house" (maison de la bière), à Calais, pour répondre à des impératifs de sécurité selon le sous-préfet. Le hangar qui les abritait était très endommagé.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information