En 2011, il était arrivé à Valenciennes. Fin 2012, son contrat était prolongé jusqu'en 2014. Samedi dernier, le président du VAFC le présentait encore en "homme de la situation". Ce soir, on apprend que le coach Sanchez est limogé.
C'était inéluctable : Daniel Sanchez, entraîneur de Valenciennes, lanterne rouge de L1, a été écarté de son poste lundi et convoqué jeudi pour évoquer son "éventuel" licenciement, malgré le match nul arraché par son équipe samedi soir face à Reims (1-1).
Samedi soir, il était "l'homme de la situation"
Le président, hésitant au sortir du match à Reims samedi, a finalement décidé de trancher en faveur de l'électrochoc. "Aujourd'hui, il est l'homme de la situation, avait-il pourtant déclaré samedi soir. On va se rencontrer lundi et trouver une solution pour avoir un état d'esprit de guerrier en permanence".
Visiblement, cette mission se fera sans Daniel Sanchez, probablement peu surpris d'être le deuxième entraîneur à partir cette saison en L1 après Eric Hély (Sochaux, démissionnaire).
"Je ne suis pas dupe, tout peut se passer dans le foot", ne cessait-il de répéter lors de dernières semaines difficiles où il a notamment été fortement chahuté par le public.
Prolongation signée fin 2012
Arrivé à Valenciennes à l'été 2011 (en provenance de Tours), l'ancien attaquant avait pourtant réussi son baptême du feu en L1 en maintenant pour son premier exercice au plus haut niveau son équipe dans l'élite, avec une belle 12e place. Il avait encore grappillé une place l'année suivante pour grimper au 11e rang. Après une première partie de saison de haute volée (29 points à la trêve), il s'était logiquement vu offrir une prolongation d'une saison, signée fin 2012 et devant l'amener à diriger l'effectif valenciennois jusqu'en juin 2014.
Daniel Sanchez n'aura donc finalement pas la chance de "faire mieux".
Une équipe affaiblie en 2013
Déjà handicapé par les départs de deux titulaires importants (Gil, Kadir) à la dernière inter-saison, l'entraîneur avait connu une fin d'exercice compliquée avec un gros trou noir en début d'année (une victoire en treize matchs de L1). Il y avait tout de même survécu, et ce sont finalement la nouvelle saignée dans ses cadres à l'été 2013 (Danic, Sanchez, Gomis, Isimat-Mirin) et la série de sept défaites d'affilée de son équipe, encore incapable de s'imposer samedi face à Reims lors de la 9e journée de L1, qui ont eu raison de lui.
L'équipe qu'il dirigeait jusqu'à cet après-midi, malgré le point du match nul arraché en toute fin de match, est toujours lanterne rouge et compte aujourd'hui toujours trois points de retard sur le premier non relégable, Ajaccio. Son successeur aura la mission de combler ce retard.