Mercredi soir peu avant 21h, un octogénaire a été sauvé des flammes à son domicile par un voisin et trois autres jeunes gens à Masny dans le Nord. Adam Kedjam, 22 ans, est l'un des sauveurs de la victime : il pense réintégrer le corps des sapeurs-pompiers volontaires qu'il avait quitté.
Un homme de 88 ans a été sauvé des flammes par un voisin aidé par trois autres jeunes gens, mercredi soir à Masny dans le Nord. Peu avant 21 heures, un incendie accidentel s’est déclaré au domicile du vieil homme. Le feu est vraisemblablement parti de la cuisine.
Adam Kedjam, un agent de sécurité de 22 ans, vit juste en face de la maison. « J’étais chez moi, mes parents m'ont dit qu'il y avait le feu, je savais qu'il y avait une personne âgée à l'intérieur. J’ai cassé la porte, on est entré avec trois collègues du club de football (ils revenaient de l’entraînement), on voyait rien dans la maison avec la fumée, le monsieur était conscient mais allongé à deux, trois mètres du feu. On l’a sorti, voilà. »
Quand les sapeurs-pompiers de Somain sont arrivés, le vieil homme était donc déjà à l’extérieur et il a été rapidement transporté au centre hospitalier. Pour éviter la propagation du feu de la cuisine aux deux maisons mitoyennes, il a fallu près de trois heures d'intervention des pompiers mais sans le geste de ces jeunes gens, le bilan aurait pu être dramatique.
Ancien sapeur-pompier volontaire, il pense réintégrer le corps
Adam Kedjam a été sapeur-pompier volontaire et donc préparé à gérer ce type de situation. "J'ai arrêté il y a 3 ans, j'ai déménagé...ce qui s'est passé mercredi c'est sûr, ça me redonne envie de reprendre les volontaires".Les fermetures de casernes et la diminution du nombre de pompiers volontaires menacent le système de secours à la française, selon la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France. Celui-ci repose sur la complémentarité entre fonctionnaires (les pompiers professionnels) et citoyens engagés (les volontaires). Réunis en congrès à Chambéry (Savoie) la semaine passée, les pompiers tirent la sonnette d'alarme. Rien qu'en un an, le nombre de volontaires a diminué de 2 200 en France sur un total de 200 000.
