Des surveillants de la maison d'arrêt de Douai protestent contre de récentes violences

Une cinquantaine de surveillants pénitentiaires se sont rassemblés lundi matin devant la maison d'arrêt de Douai (Nord) pour dénoncer de récentes agressions par des détenus et faire part de leur "inquiétude", a-t-on appris de sources syndicales.

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Les surveillants se sont rassemblés à 6H30 devant les portes de la prison à l'appel des syndicats FO, Ufap-Unsa Justice, CGT et CFTC, "pour dénoncer les montées de violences au sein de tous les établissements, notamment à Douai", a expliqué Grégory Augustin, secrétaire local Ufap-Unsa Justice.

Lundi 13 janvier, deux gardiens ont été frappés par un détenu qui "avait un portable sur lui et ne voulait pas le donner" et le lendemain, un surveillant a eu le nez cassé par un détenu qui "voulait une nouvelle armoire dans sa cellule", a relevé M. Augustin.

"C'est de l'inquiétude. Aujourd'hui, on se rend compte qu'avec le moindre refus, on se prend un coup de poing dans la figure et on finit à l'hôpital", a commenté Cédric Deprez, délégué régional SNP-FO, dénonçant "l'arrêt des fouilles systématiques et l'introduction encore plus flagrante d'objets illicites" dans les prisons.

Certains surveillants ont bloqué les accès à la maison d'arrêt, mais la direction avait anticipé ce mouvement notamment en transférant Alain Penin, meurtrier présumé de la joggeuse Natacha Mougel jugé cette semaine à Douai, dans une autre prison, a indiqué M. Deprez. 

L'Ufap n'a pas appelé à ce blocage, estimant que "la direction a très bien réagi" en faisant transférer les détenus violents en quartier disciplinaire dans d'autres établissements.

La direction de la prison a reçu les organisations syndicales vers 10h00. Quelque 140 gardiens travaillent à la maison d'arrêt de Douai.
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