Samedi 15 février, la maire de Lille était à Orléans, avec des chercheurs et des politiques pour se pencher sur les questions de santé et de bien-être, faisant la part belle au concept du "care" (prendre soin en anglais).
Du même nom que la French Renaissance, le quatrième "rebond" de Lille 2004, capitale européenne de la culture (après Bombaysers de Lille, Europe XXL et Fantastic), l'association Renaissance, coopérative d'idées et d'action de la maire PS de Lille, s'est réunie samedi à Orléans, sur le thème des questions de santé, avant d'autres rencontres prévues.Les partisans de Martine Aubry, chercheurs, philosophes ou politiques, qui la suivent dans son association créée en décembre, se sont donnés rendez-vous "samedi à Orléans pour parler de questions de santé", a déclaré le député Christian Paul, confirmant une information de Libération.
Dans un article du JDD papier du 16 février 2014, intitulé : Martine Aubry prend ses distances avec le Président, la maire de Lille déclare qu'"il nous faut un financement pérenne du système de santé. Il faut reprendre l'ensemble des prix des médicaments et faire des efforts sur les tarifs des soins médicaux. Si on avait équilibré les comptes de la sécurité sociale tout en créant la CMU, c'est parce qu'on avait fait cette politique du médicament et qu'on avait décidé de payer l'acte médical à son prix juste (...)"
"Pour moi, le care, c'est plus large que la politique de santé, c'est le lien social. Ce n'est pas la charité, ni l'assistance, c'est dire celui qui est à côté de vous compte et vous comptez pour lui"
"Renaissance", association loi 1901, se définit comme étant "ni un club, ni un think tank mais une coopérative d'idées et d'actions où chacun vient produire et contribuer".
Comme lors de la première rencontre à Paris, là encore se sont déroulés des "ateliers créatifs autour d'expériences" concrètes. D'autres rencontres sont prévues à Grenoble sur le thème du "développement des PME françaises", "avant l'été", sur le "Campus du futur" à Toulouse et sur "Les villages du futur" dans le Morvan, a indiqué M. Paul.