La Redoute : des salariés rassemblés à Roubaix pour demander de meilleures indemnités de départ

Environ 150 salariés de La Redoute, entreprise de vente par correspondance qui doit supprimer près de 1.200 postes en quatre ans, se sont rassemblés vendredi devant le siège à Roubaix (Nord) pour demander des indemnités de départ plus importantes. 

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"Pour le plan de départs volontaires, ce qui a été proposé comme base de négociations (par la direction), c'est un plancher de 12.000 euros, auquel on va ajouter une somme de 750 euros par année d'ancienneté ou un pourcentage par année d'ancienneté", a expliqué Jean-Claude Blanquart, délégué CFDT.

Cette annonce, faite au micro par un délégué syndical de la CGT, a été accueillie par les huées des salariés présents à Roubaix. Environ une cinquantaine de salariés étaient restés à Wattrelos (Nord) où les accès au site industriel de La Martinoire ont été bloqués vendredi matin, selon
la CGT.


La CFDT demande un plancher de 20.000 euros et en plus un mois de salaire par année d'ancienneté alors que la CGT réclame 100.000 euros par salarié. "Il nous manque 88.000 euros. On se battra jusqu'au bout pour arracher le maximum", a affirmé Fabrice Peeters, de la CGT.

"Nous n'avons pas eu le temps de négocier car quand la direction a appris que les salariés étaient dans la rue, ils ont arrêté la négociation. Il faut qu'on
discute et qu'on avance
", a précisé M. Blanquart, ajoutant que la prochaine réunion de négociations était prévue lundi.

"Une somme équitable"

"On ne demande pas l'impossible mais on veut une somme équitable" pour toutes les catégories de salariés, a déclaré Oréda, qui aura 30 ans d'ancienneté en mars. Le groupe de luxe et d'habillement sportif Kering doit créer une fiducie (structure juridique spéciale, ndlr) pour financer les mesures sociales liées aux suppressions de postes prévues dans le cadre de la cession de sa filiale La Redoute.

Le plan de redressement présenté en janvier par les futurs repreneurs, Nathalie Balla et Eric Courteille, prévoit la suppression sur quatre ans de 1.178 des 3.437 postes. Mme Balla et M. Courteille, respectivement PDG de La Redoute et secrétaire général de sa maison-mère Redcats, ont assuré que le nombre de licenciements serait "significativement en-dessous de celui du plan de 2008, qui était de 672".
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