Agriculture : des centaines d'hectares de blé détruits à cause d'un désherbant non autorisé

Une cinquantaine d'agriculteurs du nord de la France ont été contraints de détruire leur récolte de blé après avoir utilisé un produit de désherbage dont le principe actif était surdosé.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
1.500 hectares de blé du nord de la France ont été détruits après qu'un désherbant surdosé ait été appliqué sur ces cultures. Deux composants surdosés qui se seraient retrouvés chez des agriculteurs français à cause d'un erreur d'étiquetage. Une erreur d'étiquetage d'un prestataire a amené la société Dow Agrosciences à procéder au "rappel d'un lot de produits de désherbage", le "Droid", et à alerter les autorités compétentes (la DGAL, Direction générale de l'alimentation, et la Draaf Nord/Pas-de-Calais, Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt, ndlr), les distributeurs et l'ensemble des 49 agriculteurs concernés, a indiqué à l'AFP une porte-parole de DOW Agrosciences.

Cette dernière a invoqué une "mesure de précaution" à l'égard de ce produit, autorisé dans d'autres pays d'Europe, comme l'Espagne ou l'Italie, mais pas en France, et qui ne présente "pas d'impact ni sur l'environnement, ni sur les utilisateurs",selon elle.

Les 49 agriculteurs concernés ont été contactés par la société qui vend le désherbant et vont être indemnisés. La chambre d'Agriculture du Nord Pas-de-Calais a dépêché des ingénieurs pour vérifier qu'il n'existe aucune nuisance pour les agriculteurs et les populations voisines. "Il n'y a pas de danger", assure-t-elle. 

"La sécurité de la chaîne alimentaire a bien fonctionné", a estimé Jean-Christophe Rufin, secrétaire général de la FRSEA (Fédération régionale des syndicats exploitants agricoles) Nord/Pas-de-Calais, qui a également qualifié la destruction des récoltes de "mesure de précaution".
Dow Agrosciences devait mettre en place une "culture positive" sur les champs touchés, afin que "de nouvelles cultures puissent être réalisées dès septembre", selon la porte-parole.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information