Ce samedi, une marche blanche en hommage à Axel, 11 ans, sera organisée à Cuinchy. Les obsèques de l'enfant auront lieu ce même jour.
C'est l’Association des parents d’élèves de l’école élémentaire de Cuinchy qui a décidé d'organiser une marche blanche à partir de 14h. Axel, 11 ans, y était scolarisé en primaire. Le cortège partira de la chapelle du Christ-Roi, rue Anatole-France. Il rejoindra ensuite les terrains du Football-club de Cuinchy, rue Jean-Jacques-Rousseau. Le club où il jouait depuis 5 ans s'associe à cet hommage et un match entre les U13 et U15 du club sera organisé à l'issue de la marche.
Les obsèques d'Axel seront célébrées à 10 heures en l’église Saint-Pierre, rue Anatole-France à Cuinchy. Sur les réseaux sociaux, plusieurs pages en hommage à Axel ont été ouvertes ces derniers jours.
Le grand-père d'Axel s'est également exprimé sur sa page Facebook, notamment pour défendre son fils, mis en examen pour assassinat : "Il n'a pas premedité son geste, écrit-il. Je demande que la justice revoit son jugement. Il était depressif. En tant que parents, moi et sa mère, on est bien placés pour le savoir. (...) Il venait me dire qu'il entendait des voix. Je lui ai dit d'être fort, de ne pas y penser. Mais il ne m'a jamais dit qu'il allait tuer son fils. C'était ses deux yeux. (...) Il faut le faire sortir de prison et le mettre en maison de soins."
Le père d'Axel est en détention provisoire à Sequedin
Le père de famille qui s'accuse de la mort de son fils de 11 ans, poignardé dans la nuit de samedi à dimanche à Noyelles-lès-Vermelles (Pas-de-Calais),a été mis en examen et écroué lundi soir. L'homme est mis en examen du chef d'assassinat. Il avait appelé la police un peu après minuit dimanche, revendiquant la mort de son fils, poignardé au domicile familial.
Les premiers examens du corps avaient permis de décompter neuf coups de couteau portés au niveau du thorax, dont deux dans la région du coeur.
Les premiers éléments de l'enquête dessinent le portrait d'un homme qui s'occupait bien de son fils, qu'il élevait seul depuis longtemps. Il semble qu'il ait emmené son fils au restaurant pour une dernière soirée. Il a expliqué aux enquêteurs entendre des voix depuis une quinzaine de jours le poussant à tuer son fils, selon le procureur Philippe Peyroux.