L'église Sainte Thérèse de Douai a été victime de vandalisme le 25 décembre, jour de Noël. Six personnages de la crèche et deux statues ont été détruits. Ces faits surviennent une semaine après la découverte de graffitis sur les murs de l'édifice.
Six personnages de la crèche décapités, des animaux brisés, deux statues dont une de de Sainte Rita victimes du même sort. Les faits se sont produits le jour de Noël, en pleine après midi, dans l'église Sainte Thérèse de Douai. Dans la paroisse, l'indignation se mêle à l'incompréhension.
Quel peut-être le sens de cette profanation ? En tous cas, ce n'est pas l'appât du gain. « Il y avait un peu d’argent dans la crèche, mais ils l’ont laissé, a indiqué une fidèle de l’église Sainte-Thérèse à La Voix du Nord. Ils ne s’en sont pris qu’aux objets symboliques. Cela ressemble vraiment à une attaque personnelle envers l’abbé. »
Le curé de la paroisse visé ?
Il se pourrait que le ou les auteurs visaient directement le curé de la paroisse, l’abbé Jean-Paul Bidonga-Poaty. Une semaine avant la profanation de Noël, des graffitis avaient été découvert sur les murs de l'édifice religieux. Ils représentaient des croix gammées, mais aussi des annotations diverses allant de "curé pédophile" à "Marine Le Pen 2017" ou encore "Front national".Les trois curés de la paroisse sont d'origine africaine. S'agirait-il d'une attaque à visée raciste ? Aucune piste pour l'instant concernant le ou les auteurs des faits.
Par mesure de précaution, l’église Sainte-Thérèse ne sera ouverte au public qu’aux heures des messes jusqu’à nouvel ordre.
Nos journalistes Marie-Noëlle Grimaldi et Frédérik Giltay se sont rendus sur place ce dimanche, pendant la messe dominicale.